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Beethoven Intégrale des symphonies 1926 – 1950

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Je vous présente mes Meilleurs Vœux pour l’Année 2021 avec pour souhait que les concerts n’aient plus lieu devant des salles vides, mais aussi que, si on porte des masques, ce soient uniquement des masques vénitiens.

Pour l’inaugurer, voici un récapitulatif de l’Intégrale des Symphonies de Beethoven postée en novembre et décembre de l’année écoulée.

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Avec cinq chefs d’orchestres différents et cinq orchestres différents, cette intégrale « balaye » le deuxième quart du siècle dernier, et propose de grandes versions peu disponibles, ou alors dans des conditions techniques peu satisfaisantes eu égard à la qualité des originaux.

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A tout seigneur, tout honneur: Toscanini et l’orchestre de la BBC dans des enregistrements des symphonies n° 1, 4, 6 et 7 réalisés entre 1935 et 1939:

https://concertsarchiveshd.fr/toscanini-bbc-so-i-beethoven-symphonies-n7-4/

https://concertsarchiveshd.fr/toscanini-bbc-so-ii-beethoven-symphonies-n1-6/

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Au cours de son unique visite à Vienne de l’après-guerre, en octobre 1950, Fritz Busch a enregistré les symphonies n° 3 et 8 dans d’excellentes conditions musicales et  techniques (de gauche à droite sur la photo: Fritz Busch, Marcel Prawy, et l’ingénieur du son le Dr. Hans Sachs):

https://concertsarchiveshd.fr/fritz-busch-dirige-beethoven-symphonies-n-3-et-8/

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La deuxième symphonie était la préférée de Sir Thomas Beecham. Son enregistrement de 1936 avec le « London Philharmonic » est particulièrement réussi:

https://concertsarchiveshd.fr/beethoven-symphonie-n2-sir-thomas-beecham-london-philharmonic-orchestra-lpo-1936/

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Felix Weingartner a longtemps été considéré comme l’interprète de référence des symphonies de Beethoven. Son premier enregistrement de la « Neuvième »avec le London Symphony Orchestra, qui date de 1926, est musicalement très supérieur à sa version viennoise de 1935  qui a été souvent rééditée:

https://concertsarchiveshd.fr/weingartner-beethoven-symphonie-n-9-1926/

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Finis coronat opus. Pour terminer ce cycle, quoi de mieux en effet que la Cinquième symphonie dans cette interprétation exceptionnelle de Wilhelm Furtwängler avec les Wiener Philharmoniker lors d’un concert public à Copenhague en 1950, avec une qualité sonore qui lui rend enfin justice?

https://concertsarchiveshd.fr/furtwangler-beethoven-symphonie-n5-wiener-philharmoniker-wpo-copenhagen-1er-octobre-1950/

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Furtwängler – Beethoven Symphonie n°5 – Wiener Philharmoniker (WPO) Copenhagen 1er octobre 1950

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Entre le 25 septembre et le 22 octobre 1950, eut lieu une grande tournée de Furtwängler avec le WPO: elle commença par deux concerts à Stockholm, suivis de trois concerts à Helsinki, puis de deux à Copenhague. Ce fut ensuite l’Allemagne avec deux concerts à Hambourg et un à Hanovre, et après deux concerts aux Pays-Bas (Amsterdam et La Haye), de nouveau l’Allemagne (Münster pour deux concerts, Wuppertal, Düsseldorf, Wiesbaden, Francfort, Heidelberg, Stuttgart, Munich). La tournée s’acheva en Suisse (Genève et Berne). Des concerts retransmis1, il ne nous reste que celui du 25 septembre à Stockholm (en entier) et une partie seulement de celui du 1er octobre à Copenhague. Les concerts du 15 octobre à Francfort2, du 18 octobre à Stuttgart, et du 22 octobre à Berne2 n’ont pas été conservés.

Pour le concert du 1er octobre, donné dans la grande salle (1500 places) du Odd Fellow Palæet3, le programme annoncé comportait le Don Juan de R. Strauss, 2 Capricen für Orchester d’Alfred Uhl, la Symphonie « Inachevée » de Schubert, et enfin la 5ème Symphonie de Beethoven: 

Annonce du concert dans la revue suisse Radio Actualités

Le programme a été modifié comme suit: Ouverture d’Anacréon de Cherubini, la Symphonie « Inachevée » de Schubert, Till Eulenspiegel de Richard Strauss et enfin la 5ème Symphonie de Beethoven. Si les deux symphonies sont mentionnées dans la discographie de Furtwängler, la Radio Danoise ne possède pas ces documents, et seule celle de Beethoven est accessible.

Il faut dire que l’enregistrement a été réalisé dans des conditions assez particulières. En effet, à cette époque, la Radio Danoise envisageant de s’équiper de magnétophones, ce concert a servi en quelque sorte de test, et dans ce but, il a été fait appel à un prestataire extérieur, l’Ing. Lauritsen. Lorsque Danacord a publié cette interprétation, il y a probablement eu une confusion quant à la source utilisée, car l’enregistrement était présenté comme de qualité inférieure. Fort heureusement, l’original a été conservé et il est de qualité remarquable.

Furtwängler accordait une grande importance aux tournées. C’était une occasion de travailler les interprétations en profondeur, et d’explorer des possibilités. Les deux enregistrements de la « Cinquième » à quelques jours d’intervalle sont très différents, et les minutages le reflètent clairement4: à Copenhague, l’interprétation est beaucoup plus lente, et ce dans chaque mouvement. Cette lenteur inhabituelle combinée avec l’incroyable délicatesse de certains phrasés, en particulier dans la nuance pianissimo, et une tension maintenue du discours musical, intensifie l’expression et annonce la « dernière manière » de Furtwängler, que les critiques britanniques qualifieront plus tard de « Furtwängler’s nobility ».

Autrement dit, si la version de Stockholm est magnifique, celle de Copenhague est autre. Les critiques danois ont souligné son caractère exceptionnel:

Politiken: « Pour finir, la Cinquième de Beethoven, monumentale, le « Destin ». L’Andante merveilleusement beau, la grâce légère et aérée du Scherzo, et le maestoso puissant et magnifique du Final – cela formait un tout dans lequel l’orchestre et Furtwängler ont atteint au sublime« .

Berlingske Tidende: « Le grand art, si profondément humain, était ce soir la Cinquième de Beethoven, le « Destin ». C’est le don merveilleux de Furtwängler: là où d’autres grands chefs d’orchestre vont projeter les choses brutalement, impétueusement, comme taillé dans la pierre, lui est capable de les modeler d’une main infiniment douce tout en étant aussi plastiquement monumental, et avec la même puissance orchestrale, sans transgresser à aucun moment les limites de la beauté ».

A Hambourg, quelques jours plus tard, le premier concert a inspiré le dessin ci-dessus. N’en dit-il pas plus long que tout ce que l’on pourrait écrire?

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AVIS IMPORTANT:

Bien que les versions HD (24 bits/88KHz) et de Qualité CD (16 bits/44KHz) soient disponibles en téléchargement, seule la version HD est capable de restituer pleinement les détails de cette interprétation, en particulier dans les passages pianissimo des deux mouvements centraux.

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1 Henning Smidth Furtwängler Broadcasts & Broadcast Recordings 1926-1954 (révision mars 2020)

2avec notamment La Mer de Debussy.

3Cette salle a été détruite en 1992 par un incendie et n’a pas été reconstruite.

4 Minutages:

-BPO Berlin 25 mai 1947 (8’02; 10’29; 5’48; 7’54)

-WPO Stockholm 25 sept 1950 (8’02; 10’39; 5’44; 8’05);

-WPO Copenhague 1er octobre 1950 (8’32; 11’46; 6’15; 8’50);

-WPO EMI 28 février & 1er mars 1954 (8’29; 11’14; 6’03; 9’40)

-BPO Berlin 23 mai 1954 (8’15; 11’02; 6’11; 8’45)

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Correction du diapason grâce à l’aimable coopération de: Masayuki Nakamura et Junpei Yakushiji

The Wilhelm Furtwängler Centre of Japan

Informations sur le concert et son enregistrement grâce à l’aimable aide d’Henning Smidth

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Copyright Concerts & Archives HD

 

 

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Boskovsky Ensemble – I

Oeuvres de Schubert, Beethoven, Lanner, Payer et de la famille Strauss

Source: Bande/Tape  19 cm/s 4 pistes  / 7.5 ips  4 tracks VTC 1658 Vanguard

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Le concert du Nouvel An des Wiener Philharmoniker, qui existe depuis le début des années 40, a été dirigé par Clemens Krauss jusqu’en 1954, puis, jusqu’en 1979, par le Konzertmeister de l’orchestre, Willi Boskovsky. Depuis, il est fait appel chaque année, avec des bonheurs divers, à des chefs d’orchestres connus.

La musique viennoise existe aussi en petite formation. On connait les transcriptions de Berg, Schoenberg, et Webern pour ensemble de musique de chambre.

Le Boskovsky Ensemble joue ce répertoire dans la configuration et dans l’esprit des musiciens populaires. Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven ont composé dans ce style dont Josef Lanner, puis la famille Strauss, ont fait une spécialité.

A l’exception du guitariste Karl Scheit, les neuf membres du Boskovsky Ensemble, dont on appréciera la familiarité avec ces musiques populaires, sont tous des solistes ou des chefs de pupitre de l’orchestre:

Violon I : Willi Boskovsky (1908-1991) « Stimmführer » des violons I 1934 à 1938, puis Konzertmeister de 1938 à 1970

Violin II : Wilhelm Hübner (1914-1996) « Stimmführer » des violons II de 1954 à 1964, « Vorgeiger » ensuite jusqu’en 1980 (retraite)

Violin III et Alto: Rudolf Streng (1915-1988) violon I de 1938 à 1959; alto solo de 1959 à 1980 (retraite)

Contrebasse: Otto Rühm (1906-1979) contrebasse solo de 1955 à 1971 (retraite)

Flûte – Josef Niedermayr (1900-1962) intègre l’orchestre en 1921; flûte solo de 1933 à 1962

Clarinette – Rudolf Jettel (1903-1981) clarinette solo de 1945 à 1968 (retraite)

Cors: Otto Nitsch (1906-1982) 2ème cor de 1941 à 1971

Wolfgang Tomböck Sr (1932-2013) cor solo de 1962 à 1983, puis 4ème cor jusqu’en 1993 (retraite)

Guitare: Karl Scheit

L’enregistrement a été réalisé en 1962 dans la Festsaal du Casino de Baumgarten.

01- Franz Schubert Grätzer Galopp, D.925 pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

02- Josef Lanner 2 Mazurkas pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

03- Johann Strauss Sr Bajaderen Walzer Op 53 pour 3 violons et contrebasse

04- Johann Strauss Scherz Polka, Op 72 pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

05- Hieronymus Payer Galanterie Walzer pour 2 violons, alto et contrebasse

06- Josef Lanner Malapou Galopp Op148 pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

07- Beethoven Kontertänze pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

08- 4 alte Wiener Tänze pour 2 violons et guitare (a; anonyme, b Vinzenz Stelzmüller, c&d: Franz Gruber)

09- Josef Strauss Marien-Klänge Walzer Op 214 pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

10- Josef Lanner Hansjörgel Polka, opus 194 pour 2 violons, alto, contrebasse, flûte, clarinette, 2 cors

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Cantelli – II – Haydn & Mozart

Haydn Symphonies n° 88 (Carnegie Hall NBC SO Dec 20, 1952)

et n°93 (Boston Symphony Hall BSO Jan, 31, 1953)

Mozart Symphonie n°29 K 201 (Carnegie Hall NBC SO Dec 13, 1952)

Source: Bande/Tape  19 cm/s / 7.5 ips

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Guido Cantelli (1920-1956) n’a pas beaucoup joué Haydn, et son répertoire est resté limité à quelques symphonies, à savoir les n° 88, 93 et 94. Il a aussi dirigé une fois avec le NYPO (29 janvier 1955) le concerto pour violoncelle en ré majeur avec Lazlo Varga.

Il tenait particulièrement à la 93ème qu’il a donnée avec presque tous les orchestres qu’il a connus: NYPO, NBC SO, BSO, Pittsburgh SO, San Francisco SO, Chicago SO, Orch. del Teatro alla Scala, Philharmonia Orch. Il a choisi cette œuvre pour son premier enregistrement (NBC SO 2 mars 1949).

Pour sa première apparition à Boston (30&31 janvier 1953), Cantelli avait placé la symphonie n°93 de Haydn au début de son programme, avant Jeux de Cartes de Stravinsky, l’Ouverture de Sémiramis de Rossini et la 5ème de Tchaïkovski.

La 88ème ouvrait le concert du 20 décembre 1952 avec le NBC SO, avant Jeu de Cartes de Stravinski et le Boléro de Ravel.

La 29ème était la seule symphonie de Mozart qu’il jouait régulièrement. Il a donné la 38ème une fois à Venise (Teatro La Fenice 9 avril 1948). Il a également dirigé  le Divertimento K. 287, le Musikalischer Spass K.522, le Requiem K. 626 et aussi deux concerti, avec le NYPO: n°20 K 466 avec Serkin; n° 21 K 467 avec Gieseking. Le n°23 K 488 avec Casadesus et le n°24 K 491 avec Firkusny étaient programmés avec le NYPO pour décembre 1956. C’est Paul Paray qui dirigea le concerto n°23, et Leonard Bernstein, le n°24.

Les seize représentations de Cosi fan Tutte avec la Piccola Scala (Milan et Johannesburg) sont restées mémorables.

La 29ème symphonie ouvrait le programme du 13 décembre 1952 avec le NBC SO, avant la Musique pour cordes percussions et célesta de Bartók.

L’interprétation de ces trois œuvres est jeune et dynamique, et plutôt moderne pour l’époque. Si l’influence de Toscanini reste sensible, elles nous montrent un Cantelli qui s’est émancipé de son mentor.

Elles sont une invitation à un petit voyage musical entre New-York et Boston:

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Beethoven Symphonie n°2 – Sir Thomas Beecham – London Philharmonic Orchestra (LPO) 1936

Quand on parle de l’interprétation des symphonies de Beethoven, le nom de Sir Thomas Beecham ne fait pas partie de ceux que l’on cite en premier lieu. Il se pourrait même qu’il ne soit pas mentionné du tout.

Quand on parle des symphonies de Beethoven, ce n’est pas non plus la Deuxième qui fait partie des préférences. C’est même celle qui est en général la moins appréciée. Les interprétations marquantes de cette œuvre ne sont d’ailleurs pas très nombreuses.

Eh bien, c’est justement la symphonie de Beethoven que Beecham préférait, et de loin (Alan Jefferson – Sir Thomas Beecham A Centenary Tribute – Macdonald and Jane’s London 1979). Il détenait dit-on les secrets de son interprétation et il l’a enregistrée trois fois (1926, 1936 et 1956/57). La version de 1936 est une belle réussite, avec notamment un Larghetto magnifiquement phrasé.

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I – London Symphony Orchestra (LSO) : London Scala Theater, 9 & 10 Nov. 1926) Columbia Beethoven Edition.

II- London Philharmonic Orchestra (LPO): London Abbey Road Studio n°1 LX 586-589 – 3 Oct. (I, II sides 2&3, III, IV side 1), 27 Nov. (IV side 2) & 18 Dec. (II side 1) 1936.

N.B. Les prises retenues sont marquées en gras/ Accepted takes are marked in bold.

III- Royal Philharmonic Orchestra (RPO): London Kingsway Hall 9 & 14 May 1956, 19-21 & 28 March 1957; Abbey Road Studio n°1 17 septembre 1956.

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When the interpretation of Beethoven’s symphonies is the topic, Sir Thomas Beecham isn’t among the names that are cited in the first place. He might even not be mentioned at all.

When the Beethoven’s symphonies are the topic, the Second is not among the favourites. it is rather the least liked of all. Remarkable recordings thereof are not that numerous.

Ironically, it was by far Beecham’s favourite (Alan Jefferson – Sir Thomas Beecham A Centenary Tribute – Macdonald and Jane’s London 1979). It has been said that he knew the secret of its interpretation and he recorded it three times (1926, 1936 et 1956/57). The 1936 recording is quite successful, particularly with a beautifully phrased Larghetto.

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