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Furtwängler – Franck Symphonie WPO

Wilhelm Furtwängler Wiener Philharmoniker (WPO)

Wien Musikvereinsaal – 14 & 15 Dezember 1953   Prod: Victor Olof – Eng: Cyril Windebank

Source: 33t/LP Decca Classiques 592107

En décembre 1953, Furtwängler retrouve le producteur Victor Olof et la firme  Decca pour enregistrer la Symphonie de Franck, avec un autre ingénieur du son, Cyril Windebank.

Du point de vue de la qualité sonore, c’est un des tous meilleurs de la discographie de Furtwängler.

Le microsillon Decca Classiques 592107, publié en France en 1982, est parfait, tant du point de vue de l’équilibre tonal et de la dynamique que de la qualité de la gravure. C’est donc ce que l’on appelle une ‘copie droite’ que nous pouvons vous proposer.

In December 1953, Furtwängler worked again with producer Victor Olof and Decca to record Franck’s Symphony, with another sound engineer, Cyril Windebank.

From the point of view of sound quality, it is one of the best in Furtwängler’s discography.

The Decca Classiques 592107 LP, released in France in 1982, is perfect, as much from the point of view of tonal balance and dynamics as from the quality of the disc itself. It is therefore a so-called ‘direct copy’ that we can offer you.

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Munch – III – Franck Symphonie en ré mineur BSO

I: Lento-Allegro non troppo – II: Allegretto – III: Allegro non troppo

Charles Munch – Boston Symphony Orchestra

Symphony Hall – March 11, 1957

Source: Bande 2 pistes /2-track Tape: RCA ECS-58

Charles Munch était le chef de l’inspiration spontanée: il y avait beaucoup de différences entre ses interprétations d’une même œuvre. Par contre, la passion qu’il mettait dans ses concerts ne se retrouvait qu’en partie dans ses disques, souvent considérés comme moins satisfaisants.

Sa personnalité le conduisait également à des exagérations enthousiasmantes en concert, mais parfois discutables à l’audition des enregistrements publics. C’est le cas de la Symphonie de Franck, pour laquelle on dispose d’une bande captée en concert le 9 mars 1957, soit deux jours avant l’enregistrement officiel (coffret «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). En public, Munch pousse de manière spectaculaire les contrastes de tempi et de dynamique avec pour résultat paradoxal des minutages beaucoup plus élevés*, alors que l’enregistrement de studio, tout en conservant la patte caractéristique de Munch et son inspiration, serait à choisir de préférence.

L’année 1957 voit chez RCA une amélioration de la prise de son stéréophonique, avec l’utilisation de trois microphones (gauche, droite et centre) et d’une bande magnétique trois pistes. Pour une écoute à deux canaux, les signaux des micro de gauche et de droite sont affectés à chacun des canaux respectifs comme pour une stéréo normale, et le signal du micro central est ajouté aux deux canaux. Cette technique, qui sera également adoptée sous peu par Columbia permet d’améliorer la définition ainsi que la répartition spatiale pour une écoute plus proche du concert. Elle est décrite en détail par Bert Whyte dans sa recension  de cette bande ECS-58 dans «Hi-fi & Music Review» de février 1958 (page 91). Pour la lire , cliquer ICI.

*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – Enregistrement RCA: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10

Charles Munch was the conductor for spontaneous inspiration: he would give many different interpretations of a same work. On the other hand, the passion in his concerts was only partly to be found in his commercial discs, often considered as less satisfactory.

His personality led him too to thrilling exaggerations in his concerts, but sometimes objectionable when listening to live recordings. It is the case with Franck’s Symphony, for which we have a concert tape recorded on March 9, 1957, namely two days before the official recording (in Boxset «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). Live, Munch spectacularly pushes to the limit the contrasts of tempi and of dynamics, with the paradoxical result of much higher timings*, whereas the studio recording, while keeping the typical Munch’s touch and inspiration, would be a more obvious choice.

1957 brought an improvement to the RCA stereo recordings, with the use of three microphones (left, right and centre) and of a three-track tape. For two-channel reproduction, the signals of the left and right mikes are fed to the respective left and right channels as in normal stereo, and the signal of the central mike is added to both channels. This technique, which was soon to be used also by Columbia, allows to increase the definition and the spatial spreading for a listening that is closer to the concert. It is described in details by Bert Whyte in his review  of this tape ECS-58 in «Hi-fi & Music Review» of February 1958 (page 91). To read it, please click HERE.

*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – RCA Recording: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10

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Pierre Cochereau – César Franck – Trois Pièces (1878) – Huit Pièces extraites de L’Organiste – Orgue de Notre-Dame de Paris (1958)

Trois Pièces pour grand orgue (1878):

Fantaisie en la majeur (Andantino) – Cantabile en si majeur (Non troppo lento) – Pièce Héroïque en si mineur (Allegro maestoso)

Huit Pièces extraites de « L’Organiste » (1889-90):

Do majeur (n°1); Ré mineur (n°2); Mi mineur (n°3); Fa mineur (n°3);

Sol majeur (n°1); Sol mineur (n°2); Sol mineur (n°5); Mi majeur (n°4)

Pierre Cochereau (1924-1984)

Source: Bande/Tape  RSSTF 502: 19 cm/s  4 pistes / 7.5 ips 4 tracks 

Ces enregistrements de 1958,  devenus une rareté discographique, constituent le volume 1 d’un projet d’intégrale de l’œuvre pour orgue de César Franck, à l’initiative du label américain Omega. Bien qu’ils aient peut-être été enregistrés, les autres volumes n’ont jamais été publiés. C’est d’autant plus dommage car il s’agit des rares enregistrements stéréophoniques de cet instrument mythique dans l’exacte configuration où le facteur Cavaillé-Coll l’a laissé en 1868 (avec notamment la moitié des tuyaux de l’orgue Clicquot d’origine). En décembre 1959, dans une interview filmée avec le critique Claude Rostand, Pierre Cochereau faisait le point des modifications projetées qui ont été mises en œuvre à partir de 1960 et qui ont conduit à de profondes transformations de l’instrument1. Par la suite, Cochereau enregistrera des œuvres de Franck, mais il ne reprendra pas ce projet d’intégrale.

Sur le plan de l’interprétation, il met en avant, sauf bien sûr dans la « Pièce Héroïque », l’intériorité et le caractère méditatif des œuvres, ce qui est logique pour le « Cantabile » et les extraits de l’ « Organiste », mais l’est beaucoup moins pour la « Fantaisie en la majeur », dont l’interprétation se distingue nettement de celle d’autres versions de l’époque, à savoir André Marchal (qui a signé en 1958 une intégrale de référence ré-éditée par le label Solstice en CD ou en téléchargement HD) ou bien Marcel Dupré (1961), et annonce en quelque sorte celle que donnera André Isoir en 1975.

Cochereau qui a laissé une réputation d’un interprète virtuose et spectaculaire adopte des registrations qui privilégient la subtilité des alliages de timbres et nous montre ici une autre facette de son art.

1 Solstice vient de publier un CD (SOCD 388) comprenant des extraits de deux récitals de Marie-Claire Alain à l’orgue de N-D de Paris (1974 et 1979) qui permettent notamment d’apprécier dans un vaste répertoire (Guilain, Pachelbel, Bach, Mendelssohn, Widor, Langlais) les possibilités de l’instrument après transformation.

La publication a eu lieu sous forme de microsillons (mono et stéréo), mais également sous forme de bandes 19 cm/s 4 pistes:

N.B. La mention de la Fantaisie en Do majeur est erronée. C’est bien la Fantaisie en La majeur que l’on entend.

High Fidelity – June 1960

These 1958 recordings, now a discographic rarity, are the Volume 1 of a project complete recording of the organ works by César Franck, produced by the US label Omega. Although they may have been recorded, the other volumes were never published. It is all the more regrettable since these are among the the rare stereophonic recordings of this mythical instrument in the exact configuration in which the organ builder Cavaillé-Coll left it in 1868 (notably with half of the pipes of the original organ by Clicquot). In December 1959, in a filmed interview with music critic Claude Rostand, Pierre Cochereau described the projected modifications that were implemented starting in 1960 and led to a deep transformation of the instrument1. Later, Cochereau recorded works by Franck, by without a project of a complete recording.

As to the performance, he puts forward, except of course in the « Pièce Héroïque », the inward and meditative aspect of the works, which is logical for the « Cantabile » and the excerpts from « L’Organiste », by very much less for the « Fantaisy in A major », whose interpretation is quite different from other contemporary versions, namely André Marchal (whose complete 1958 recording, considered as the reference, has been re-issued by Solstice on CD or Hi-Res download) or Marcel Dupré (1961), and somehow foretells the  1975 version by André Isoir.

Cochereau who left a reputation of a spectacular virtuoso uses registrations that put  forward the subtility of the blending tones and shows here quite another aspect of his art.

1 Solstice has just published a CD (SOCD 388) comprised of excerpts from two recitals by Marie-Claire Alain at the organ of N-D de Paris (1974 and 1979) which allow to appreciate the posibilities of the modified instrument in a large repertoire (Guilain, Pachelbel, Bach, Mendelssohn, Widor, Langlais). 

Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment.

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Mitropoulos – I – Franck Symphonie en ré mineur

Mitropoulos – I – Franck Symphonie en ré mineur

Minneapolis Symphony Orchestra

Northrop Auditorium – 8 Janvier & 26 Novembre 1940

On a du mal à croire que ce soit le premier enregistrement du chef Dimitri Mitropoulos (1896 – 1960), et pourtant, c’est le cas. Bien qu’elle soit son seul enregistrement répertorié de cette œuvre, cette grande interprétation est devenue une rareté discographique.

Au cours des années 1940, Mitropoulos a réalisé avec cet orchestre dont il a été le chef titulaire de 1937 à 1949 beaucoup de précieux disques pour Columbia (la grande majorité des enregistrements) et ensuite RCA.

Avec le concours de l’orchestre, le petit label américain Nickson Records (Rochester – NY) en a réédité sur CD la quasi-totalité, mais ces disques qui datent du milieu des années 1990 sont maintenant quasi-introuvables.

Le peu d’empressement de Columbia à rééditer ces enregistrements en CD s’explique en partie par leur qualité technique problématique. Le Northrop Auditorium était à l’époque (elle a été entièrement refaite en 2011 avec une jauge plus raisonnable de 2700 places) une très grande salle de 4800 places à l’acoustique que l’on pourrait qualifier de « caverneuse », et en tout cas inadaptée aux prises de son de qualité. A ceci s’est ajouté que Columbia n’a pas dépêché sur place ses meilleures équipes de prise de son, ni le meilleur matériel. Et enfin, pour des raisons de coût, les 78 tours ont été pressés avec une pâte de qualité inférieure. Ceci est expliqué en détail dans le livre de William R. Trotter (Priest of Music – The Life of Dimitri Mitropoulos).

Toutefois, les éditions en microsillon ont permis, à partir des matrices d’origine, d’améliorer notablement la qualité sonore par rapport aux éditions en 78 tours. Si le son reste compact, avec des saturations et de la compression de dynamique, il s’avère toutefois d’une lisiblité satisfaisante.

Mitropoulos – I – Franck Symphonie en D minor

Minneapolis Symphony Orchestra

Northrop Auditorium – Jan, 8 & Nov, 26 1940

It may be hard to believe, but it is indeed the first recording made by Dimitri Mitropoulos (1896-1960). This great performance has become a discographic rarity, although it is his only known recording of the work.

During the 40s, Mitropoulos made many precious recordings with this orchestra of which he was the principal conductor between 1937 and 1949, namely for Columbia (the great majority of these) and then RCA.

With the help of the orchestra, the small US label Nickson Records (Rochester – NY) re-issued almost all of them on CDs, but these discs which date back to the mid-90s are very difficult to find.

Columbia’s lack of enthusiasm for CD re-issues of these recordings can be partly explained by their questionable technical quality. Northrop Auditorium was then (it has been enrirely rebuilt in 2011 with a more reasonable capacity of 2,700 seats) a very large 4,800 seat venue with rather « hollow » acoustics, and anyway unsuitable for high quality recordings. Moreover, Columbia sent there neither its best recording teams, nor its best recording equipment. Even more, to cut production costs, the 78s pressings were made with sub-standard shellac. This is explained at length in William R. Trotter’s book (Priest of Music – The Life of Dimitri Mitropoulos).

Be it as it may, the LP editions produced from the original matrixes have a much better sound quality than the 78rpm editions. The sound may still be compact with saturation and dynamics compression, but at least it is audibly satisfactory.

Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment