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Munch-IX- Ravel: Tombeau de Couperin ON – Ma Mère l’Oye La Valse BSO

Charles Munch Ravel

Orchestre National de la RTF (ON)

Tombeau de Couperin

Festival de Besançon – Théâtre Municipal 2 Septembre 1954

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Boston Symphony Orchestra (BSO)

Ma Mère l’Oye (suite)

Boston Symphony Hall January 31, 1958

La Valse

Boston Symphony Hall December 6, 1957

La Valse Répétition/Rehearsal

Boston Symphony Hall February 12, 1950

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Bonus: Charles Munch – Interview (1964)

Source Bande/Tape : 2 pistes/19 cm/s / 2 tracks 7.5 ips MONO

Charles Munch a dirigé 24 fois le ‘Tombeau de Couperin avec le BSO entre 1950 et 1961, mais il n’en a pas laissé de version discographique. On en connaît un enregistrement public du 17 octobre 1953 avec le BSO, publié par WHRA, dans lequel les variations de tempo peuvent paraître exagérées. Cette version avec l’Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française (RTF), souvent appelé ‘l’ON’ provient du concert d’ouverture du Septième Festival de Besançon 1954, donné au Théâtre Municipal. On possède peu d’enregistrements réalisés dans ce Théâtre conçu par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux – il a été inauguré en 1784 -et  renommé pour son acoustique. En effet, il a été entièrement détruit par un incendie en avril 1958, et s’il a été reconstruit, ce fut très rapidement pour assurer une continuité.

A Boston, Munch n’a donné que 6 fois la Suite de ‘Ma Mère l’Oye’, en janvier-février 1958, mais il en a cependant réalisé un enregistrement discographique le 19 février.

La Valse a été jouée 56 fois par Munch et le BSO entre 1950 et 1966, et avec cet orchestre, il l’a enregistré trois fois pour le disque (11 avril 1950, 5 décembre 1955 et 26 mars 1962). L’extrait de la répétition de 1950 nous montre quel niveau d’intensité Munch pouvait atteindre. L’enregistrement de concert du 6 décembre 1957 est semble-t-il inédit.

Théâtre Municipal de Besançon

Munch Festival de Strasbourg 1954

Charles Munch conducted the ‘Tombeau de Couperin’ 24 times with the BSO between 1950 and 1961, but he left no commercial recording of it. We know of a public recording of October 17, 1953 with the BSO, published by WHRA, in which the tempo variations may seem exaggerated. This version with the Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française (RTF), often called ‘l’ON’, comes from the opening concert of the Seventh Besançon Festival 1954, given at the Théâtre Municipal. Few recordings made in this Theatre, designed by architect Claude-Nicolas Ledoux – it was inaugurated in 1784 – and renowned for its acoustics, have survived. In fact, it was completely destroyed by fire in April 1958, and if it was rebuilt, it was very quickly to ensure continuity.

In Boston, Munch performed the Suite from ‘Ma Mère l’Oye’ only 6 times, in January-February 1958, although he did make a commercial recording of it on February 19.

‘la Valse’ was performed 56 times by Munch and the BSO between 1950 and 1966, and with this orchestra he recorded it three times for disc (April 11, 1950, December 5, 1955 and March 26, 1962). The excerpt from the 1950 rehearsal shows us the level of intensity Munch could achieve. The concert recording of December 6, 1957 appears to be unpublished.

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Monteux – V – Brahms Symphony n°1 Op.68 BSO

Brahms Symphony n°1 Op.68

Pierre Monteux Boston Symphony Orchestra (BSO)

Berkshire Festival – Tanglewood Music Shed August 24, 1962

Source: Bande/Tape: 19 cm/s / 7.5 ips STEREO

Pierre Monteux n’aimait pas être considéré comme un spécialiste de musique française, même s’il y excellait. Ce qui l’intéressait, c’était de pouvoir diriger un répertoire aussi vaste que possible, comme le montre sa discographie à condition de prendre en compte les enregistrements en public.

Une anecdote bien connue concerne le Metropolitan Opera de New York (MET). On ne lui permettait en effet d’y diriger que des opéras français et, de la même façon, les chefs italiens invités au MET devaient aussi se limiter aux opéras italiens. Un jour, il rencontra Dimitri Mitropoulos qui lui dit que, comme il était grec, et qu’il n’y avait pas d’opéra grec pouvant servir de référence, il pouvait y diriger tous les répertoires!

Monteux aimait beaucoup diriger Brahms. Au Festival de Berkshire 1962, il a donné cette interprétation chaleureuse de la ‘Première’ de Brahms, œuvre qu’il n’a pas enregistrée pour le disque.

Il faut dire que c’était une occasion très spéciale: d’une part, les deux jours suivants, Charles Munch a donné ses deux derniers concerts en tant que directeur musical du BSO, à savoir le 25 août, Berlioz Symphonie Fantastique, Debussy La Mer et Ravel Daphnis et Chloé (Suite n°2); et le 26 août, pour le dernier concert du ‘Berkshire Festival’, Copland Quiet City et Beethoven Symphonie n°9 Op.125; et d’autre part, le départ de Charles Munch signifiait aussi celui de Richard Burgin (1892–1981), qui était le ‘Concertmaster’ du BSO depuis 1920 après avoir été nommé par Monteux qui était alors Directeur Musical du BSO (1919-1924). Joseph Silvestein l’a remplacé dès le début de la saison 1962-1963. Burgin restera ‘Associate Conductor’ jusqu’en 1966.

Richard Burgin & Pierre Monteux Tanglewood 1962: les derniers concerts ensemble / the last concerts together

Pierre Monteux didn’t like to be considered a specialist in French music, even if he excelled at it. What interested him was being able to conduct as wide a repertoire as possible, as his discography shows, if you include live recordings.

A well-known anecdote concerns New York’s Metropolitan Opera (MET). He was only allowed to conduct French operas there, and similarly, Italian conductors invited to the MET had to restrict themselves to Italian operas. One day, he met Dimitri Mitropoulos, who told him that, since he was Greek, and there was no Greek opera to refer to, he could conduct all repertoires there!

Monteux loved conducting Brahms. At the 1962 Berkshire Festival, he gave this warm performance of Brahms’s ‘First’, a work of which he made no commercial recording.

It was in fact a very special occasion: on the one hand, on the following two days, Charles Munch gave his last two concerts as Music Director of the BSO: on August the 25th, Berlioz Symphonie Fantastique, Debussy La Mer and Ravel Daphnis et Chloé (Suite n°2); and on August the 26th, for the last concert of the ‘Berkshire Festival’, Copland Quiet City and Beethoven Symphony n°9 Op.125; and on the other hand, Charles Munch’s departure also meant that of Richard Burgin (1892-1981), who had been the BSO’s ‘Concertmaster’ since 1920, having been appointed by Monteux, who was then Music Director of the BSO (1919-1924). Joseph Silvestein replaced him at the start of the 1962-1963 season. Burgin remained Associate Conductor until 1966.

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Munch – VIII – Berlioz: Harold en Italie Op.16 – de Pasquale BSO

Berlioz Harold en Italie Op.16

Charles Munch – Boston Symphony Orchestra (BSO)

Joseph de Pasquale, alto/viola

Boston Symphony Hall – November 11, 1961

Source Bande/Tape: 2 pistes/19 cm/s / 2 tracks 7.5 ips STEREO

Harold en Italie est une des œuvres que le BSO a le plus fréquemment jouées. Depuis la première exécution le 15 février 1884 sous la direction de George Henschel, elle a été donnée sous la direction de Wilhelm Gericke, d’Arthur Nikisch, de Karl Muck, de Pierre Monteux, de Serge Koussevitzky, et d’Ernest Ansermet, avant que Charles Munch la dirige pour la première fois le 1er avril 1954 (avec Joseph de Pasquale). Munch l’a dirigée 18 fois entre cette date et le 17 août 1962.

De Pasquale, alto solo de l’orchestre entre 1947 et 1964, a joué l’œuvre avec le BSO pas moins de 21 fois entre le 28 novembre 1947 et le 17 août 1962 avec Koussevitzky et Munch, en alternance avec William Primrose (8 fois entre 1952 et 1958 sous la baguette d’ Ansermet et de Munch).

Munch en a fait un enregistrement pour le disque en 1958 avec William Primrose, qui avait déjà enregistré cette œuvre en 1944 à Boston sous la direction de Koussevitzky, prestation envers laquelle Arturo Toscanini s’était montré fort critique. Pour sa part, de Pasquale l’a enregistrée en 1965 à Philadelphie sous la direction d’Ormandy.

Né à Philadelphie en 1919, Joseph de Pasquale a été l’élève de Louis Bailly, Max Aronoff et William Primrose au Curtis Institute of Music. Il a été l’alto solo du BSO de 1947 à 1964 puis à la demande d’Eugene Ormandy, du Philadelphia Orchestra de 1964 à 1995. Il a également enseigné au Curtis Institute of Music jusqu’à son décès survenu en 2015. Dans une interview de 2011 il a dit que les chefs qui l’ont le plus inspiré ont été Stokowski, Ormandy et Muti, trois chefs liés au Philadelphia Orchestra. A l’âge de quinze ans, il a fondé avec ses frères William (violon), Robert (violon) et Francis (violoncelle) le ‘de Pasquale String Quartet’. Par la suite, Francis est devenu en 1943 membre du Philadelphia Orchestra, et ses frères le sont ensuite devenus, à savoir William en 1962, puis Robert et Joseph en 1964. Le quatuor a existé jusqu’au décès de Francis survenu en 1972.

Joseph de Pasquale

Harold in Italy is one of the most frequently performed works by the BSO. Since the first performance on 15 February 1884 under George Henschel, it has been given under Wilhelm Gericke, Arthur Nikisch, Karl Muck, Pierre Monteux, Serge Koussevitzky, and Ernest Ansermet, before Charles Munch conducted it for the first time on 1 April 1954 (with Joseph de Pasquale). Munch conducted it 18 times between that date and 17 August 1962.

De Pasquale, principal viola of the orchestra between 1947 and 1964, played the work with the BSO no fewer than 21 times between 28 November 1947 and 17 August 1962 with Koussevitzky and Munch, alternating with William Primrose (8 times between 1952 and 1958 under Ansermet and Munch).

Munch made a recording of it in 1958 with William Primrose, who had already recorded the work in 1944 in Boston under Koussevitzky, a performance of which Arturo Toscanini was highly critical. De Pasquale recorded it in Philadelphia in 1965 under Ormandy.

Born in Philadelphia in 1919, Joseph de Pasquale studied with Louis Bailly, Max Aronoff and William Primrose at the Curtis Institute of Music. He was principal viola of the BSO from 1947 to 1964 and then, at the request of Eugene Ormandy, of the Philadelphia Otchestra from 1964 to 1995. He also taught at the Curtis Institute of Music until his death in 2015. In a 2011 interview he said that the conductors who inspired him most were Stokowski, Ormandy and Muti, three conductors associated with the Philadelphia Orchestra. At the age of fifteen he founded the ‘de Pasquale String Quartet’ with his brothers William (violin), Robert (violin) and Francis (cello). Francis subsequently became a member of the Philadelphia Orchestra in 1943, followed by his brothers, William in 1962 and later Robert and Joseph in 1964. The quartet existed until Francis died in 1972.

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Munch – VII – Fauré: Ballade Op.19 Ravel: Concerto en sol Tzigane Rapsodie Espagnole BSO Henriot-Schweitzer Silverstein

Meilleurs Vœux pour 2024 / Best Wishes for 2024

Charles Munch – Boston Symphony Orchestra (BSO)

 Fauré: Ballade Op.19 – Ravel: Concerto en sol

Nicole Henriot-Schweitzer, Baldwin Piano

Cor Anglais/English Horn: Louis Speyer (Ravel)

Boston Symphony Hall – April 2, 1960

Ravel Tzigane Joseph Silverstein, violin

Boston Symphony Hall – October 17, 1959

Ravel Rapsodie Espagnole

Boston Symphony Hall – February 19, 1965

Source Bande/Tape: 2 pistes/19cm/s / 2 tracks 7.5 ips STEREO

Parmi les enregistrements de ce programme, seule la Ballade de Fauré a fait l’objet d’une publication. Munch n’a pas fait d’enregistrement commercial de cette œuvre, et celui-ci, très réussi, est le seul recensé sous sa direction avec un concert en 1965 avec l’Orchestre de Leningrad, n’en est que plus précieux.

L’exécution du Concerto en sol de Ravel, joué le même jour que la Ballade de Fauré, est particulièrement dynamique, et l’impétuosité de Munch conduit à un épisode humoristique inattendu à la fin du premier mouvement.

Nicole Henriot-Schweitzer (1923-2001) a donné de nombreux concerts sous la direction de Munch. Pour s’en tenir au BSO, on relève le Concerto n°2 de Brahms (1951), la Ballade de Fauré (1952, 1960), les Variations Symphoniques de Franck (1965), la Symphonie sur un Chant Montagnard de d’Indy (1958), le Concerto n°1 de Liszt (1951), la Suite Concertante de Milhaud (1953), le Concerto n°17 K.453 de Mozart (1959), le Concerto n°2 de Prokofiev (1957, 1962), le Concerto en sol de Ravel (1950, 1951, 1952, 1958, 1960, 1964 et 1965), le Concerto n°3 de Saint-Saëns (1953) et le Concerto de Schumann (1952). Munch et Henriot-Schweitzer ont enregistré trois fois le Concerto de Ravel (OSCC 1949, BSO 1958 et Orchestre de Paris 1968).

On peut lire dans une note biographique sur Charles Munch qu’il aurait été le neveu d’Albert Schweitzer. Il n’en est rien. La sœur de Charles Munch, Emma Munch, a épousé le frère d’Albert Schweitzer. En 1958, leur fils, l’amiral Jean-Jacques Schweitzer (1920-1993), qui était donc le neveu à la fois d’Albert Schweitzer et de Charles Munch, a épousé la pianiste Nicole Henriot (1923-2001).

On connaît un enregistrement public de Tzigane de Ravel par Charles Munch et Ginette Neveu avec le NYPO le 2 janvier 1949. Ici, avec Joseph Silverstein, le public a pu apprécier celui qui allait succéder sous peu à Richard Burgin comme Concertmaster de l’orchestre.

Munch a fait quatre enregistrements commerciaux de la Rapsodie Espagnole (OSCC 1941 inédit, BSO 1950 et 1956, et Orchestre de Paris 1968). Il existe également un enregistrement public (BSO 1955) publié par WHRA. Cet extrait de concert de 1965 fait donc le ‘pont’ entre les prestations de 1956 et de 1968.

Louis Speyer, né à Paris en 1890, a étudié au Conservatoire et, en 1911, il est devenu oboïste de l’Orchestre des Concerts Colonne qui accompagnait notamment les représentations des Ballets Russes et a donc participé à des Premières d’œuvres de Ravel et de Stravinski. Il a ensuite fait partie de l’Orchestre du Théâtre ds Champs-Élysées qui a joué sous la direction de Pierre Monteux lors de la Première du Sacre du Printemps en 1913. Il s’est ensuite rendu aux États-Unis en 1918. C’est Henri Rabaud qui l’a recruté au BSO comme cor anglais solo à partir de 1919, poste qu’il a conservé jusqu’à sa retraite en 1964. Il est devenu citoyen américain en 1923. Il est décédé à Boston en 1980.

Joseph Silverstein est né à Detroit en 1932. Au Curtis Institute of Music de Philadelphie, il a étudié avec notamment Efrem Zimbalist, William Primrose, Josef Gingold et Mischa Michakoff. Il a ensuite joué dans les orchestres de Denver, Houston et Philadelphie. En 1955, il a intégré les seconds violons du BSO. En 1959, il a obtenu à Bruxelles la médaille d‘argent du concours Reine Elisabeth de Belgique. A partir de 1962, il est devenu ‘Concertmaster’ du BSO, poste qu’il a quitté en 1984 pour démarrer une carrière de chef d’orchestre. Il a été le Directeur Musical de l ‘Utah Symphony’ de 1984 à 1998 et ensuite du Florida Philharmonic Orchestra jusqu’en 2003. Il a également enseigné le violon à Boston et au Curtis Institute of Music. Il est décédé en 2015.

Monteux Henriot-Schweitzer Munch Tanglewood 1959

Louis Speyer

Joseph Silverstein

Of the recordings on this program, only Fauré’s Ballade has been published. Munch made no commercial recordings of this work, and this one, the only one recorded under his direction together with a 1965 concert with the Leningrad Philharmonic, is all the more valuable for that.

The performance of Ravel’s Concerto in G, played on the same day as Fauré’s Ballade, is particularly dynamic, and Munch’s impetuosity leads to an unexpected humorous episode at the end of the first movement.

Nicole Henriot-Schweitzer (1923-2001) gave many concerts under Munch’s direction. Among her BSO performances with him are Brahms’ Concerto no. 2 (1951), Fauré’s Ballade (1952, 1960), Franck’s Variations Symphoniques (1965), d’Indy’s Symphonie sur un Chant Montagnard (1958), Liszt’s Concerto no. 1 (1951), Milhaud’s Suite Concertante (1953), Mozart’s Concerto no. 17 K.453 (1959), Prokofiev Concerto No. 2 (1957, 1962), Ravel Concerto in G (1950, 1951, 1952, 1958, 1960, 1964 and 1965), Saint-Saëns Concerto No. 3 (1953) and Schumann Concerto (1952). Munch and Henriot-Schweitzer have made three recordings of Ravel’s Concerto (OSCC 1949, BSO 1958 and Orchestre de Paris 1968).

A biographical note on Charles Munch claims that he was Albert Schweitzer’s nephew. This is not true. Charles Munch’s sister Emma Munch married Albert Schweitzer’s brother. In 1958, their son, Admiral Jean-Jacques Schweitzer (1920-1993), who was therefore the nephew of both Albert Schweitzer and Charles Munch, married pianist Nicole Henriot (1923-2001).

There is a live recording of Ravel’s Tzigane by Charles Munch and Ginette Neveu with the NYPO on January 2, 1949. Here, with Joseph Silverstein, the public was able to appreciate the man who would shortly succeed Richard Burgin as the orchestra’s Concertmaster.

Munch made four commercial recordings of the Rapsodie Espagnole (OSCC 1941 unreleased – BSO 1950 and 1956, and Orchestre de Paris 1968). There is also a public recording (BSO 1955) published by WHRA. This 1965 concert excerpt bridges the gap between the 1956 and 1968 performances.

Louis Speyer, born in Paris in 1890, studied at the Paris Conservatoire and, in 1911, became an oboist with the Orchestre des Concerts Colonne, which, among others, accompanied performances of the Ballets Russes, and thus he took part in Premières of works by Ravel and Stravinsky. He then joined the Orchestre du Théâtre des Champs-Élysées, which performed under Pierre Monteux at the 1913 Première of The Rite of Spring. He then went to the United States in 1918. It was Henri Rabaud who recruited him to the BSO as principal English horn from 1919, a position he held until his retirement in 1964. He became an American citizen in 1923. He died in Boston in 1980.

Joseph Silverstein was born in Detroit in 1932. At the Curtis Institute of Music in Philadelphia, he studied among others with Efrem Zimbalist, William Primrose, Josef Gingold and Mischa Michakoff. He went on to play in the Denver, Houston and Philadelphia orchestras. In 1955, he joined the second violins of the BSO. In 1959, he won the silver medal at the Queen Elisabeth Competition in Brussels. In 1962, he became the Concertmaster of the BSO, a position he left in 1984 to embark on a career as a conductor. He was Music Director of the Utah Symphony from 1984 to 1998 and then of the Florida Philharmonic Orchestra until 2003. He also taught violin in Boston and at the Curtis Instutute of Music. He passed away in 2015.

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Munch – VI – Debussy La Mer Ravel Rapsodie Espagnole La Valse BSO 1955-1956

Charles Munch- Boston Symphony Orchestra (BSO)

Debussy La Mer December 9 & 10, 1955

Ravel Rapsodie Espagnole – January 23, 1956

La Valse – December 5, 1955

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(Rec/Enr: Boston Symphony Hall)

Source Bande/Tape: 2 pistes/19cm/s / 2 tracks 7.5 ips STEREO

CCS-56 Debussy; CCS-36 Ravel

Ces trois œuvres font partie du cœur du répertoire de Charles Munch et il les a enregistrées plusieurs fois pour le disque. Il s’agit ici de ses premiers enregistrements en stéréo de ces œuvres. Ils ont été publiés commercialement en 1957 sous la forme de bandes magnétiques stéréophoniques, bien avant que les microsillons stéréo n’apparaissent l’année suivante.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert 2 mars 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 9 et 10 décembre 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – 10 et 16 février 1968). Il existe de nombreux enregistrements publics, ce qui fait qu’en tout, on dispose d’environ vingt enregistrements dirigés par Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall 26 décembre 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall 23 janvier 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram 21 septembre, 2 et 3 octobre 1968). Un enregistrement effectué avec l’OSCC le 16 avril 1941 n’a jamais été publié.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert 3 mars et 8 octobre 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 11 avril 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall 5 décembre 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall 26 mars 1962). L’enregistrement effectué à Boston le 1er décembre 1958 n’a pas été approuvé par Munch et n’a pas été publié.

These three works are part of Charles Munch’s core repertoire, and he recorded them several times for the disc. These are his first stereo recordings of these works. They were commercially released in 1957 as stereophonic magnetic tapes, well before stereo LPs appeared the following year.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert  March 2, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall December 9 & 10, 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – February 10 & 16, 1968). There are many public recordings, making a total of around twenty recordings conducted by Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall December 26, 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall January 23, 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram September 21 septembre, October 2 & 3, 1968). A recording made with the OSCC on April 16, 1941 was never released.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert March 3 and October 8, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall April 11, 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall December 5, 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall March 26, 1962). The recording made in Boston on December 1, 1958, was not approved by Munch and has not been published.

Tape Recording – November 1957 & March 1958

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