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Haskil – I – Beethoven Concerto n°4 Op. 58 Orchestra Sinfonica di Torino della RAI – Rossi

Clara Haskil – Orchestra Sinfonica di Torino della RAI – Mario Rossi

Enregistrement stéréophonique à l’ Auditorium di Torino – 22 avril 1960

English translation (downloadable pdf file): click here

Parmi les concertos de Beethoven dont elle ne donnait que les numéros 2,3 et 4, c’est celui que Clara Haskil jouait le plus (48 fois au cours de sa carrière). C’est aussi une des œuvres pour lesquelles elle a laissé le plus d’enregistrements, à savoir six, chacun dans un pays différent.

Le tout premier a été réalisé à Londres, pour Decca, avec le London Philharmonic dirigé par Carlo Zecchi (Kingsway Hall – 1&3 juillet 1947).

 On trouve ensuite des captations en concert avec, dans l’ordre chronologique:

 II – les Wiener Symphoniker (WSO) et H. von Karajan (Musikvereinsaal – 25/26 octobre 1952) (Tahra)

 III – le RIAS Symphonie Orchester et Dean Dixon, remplaçant à la toute dernière minute Artur Rodzinski (Berlin Hochschule für Musik – 24 novembre 1954) (Audite, Tahra)

 IV – l’Orchestre National de la RTF et André Cluytens (Paris Théâtre des Champs-Élysées – 8 décembre 1955) (Disques Montaigne)

 V – le Studio-Orchester de Beromünster et Eric Schmid (Zurich – 25 janvier 1959) (Tahra)

 Si les enregistrements II à IV relèvent de la même conception de l’œuvre que le tout premier, à savoir des tempi de base relativement vifs et une tension du discours, la version suisse (V) marque une nette inflexion vers des tempi plus mesurés dans le premier mouvement et surtout le finale, mais l’accompagnement orchestral qui n’est vraiment pas à la hauteur, ne permet pas à cette nouvelle conception, plus lyrique, de s’épanouir.

 C’est dans sa sixième et dernière version (Auditorium di Torino – 22 avril 1960) que Clara Haskil, très inspirée, libère tout le potentiel expressif de son cantabile, soutenue par l’accompagnement très attentif de Mario Rossi et des musiciens de son orchestre turinois.

 Son piano est particulièrement bien capté dans un des tous premiers enregistrements stéréophoniques de la Radio italienne.

 En hommage à cette grande artiste disparue le 7 décembre 1960.

 Beethoven Concerto n°4 Op. 58: Clara Haskil Orchestra Sinfonica di Torino della RAI.

 Concert public à l’ Auditorium di Torino – 22 avril 1960.

Mario Rossi con l’Orchestra Sinfonica di Radio Torino (1960)

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Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment

12 réponses sur « Haskil – I – Beethoven Concerto n°4 Op. 58 Orchestra Sinfonica di Torino della RAI – Rossi »

Just seen your Blog (via Vinyl Fatigue) and have linked it on Music Parlour. Agree about computer software damage to the signal – but used carefully can be the lesser evil! (ie Haskil’s Beethoven PC4 Decca mid ’60’s transfer then used on 1987 LP was fine – but ‘Waldscenen’ is a catastrophe as Polygram allegedly destroyed Decca’s 78 metalwork.
I did notice re: Toscanini Beethoven Symphonies 1 & 6 that my pre-war albums contain 2 different matrices:- (1) 241 -1A & (6) 237-2A.

I am a long time visitor of your blog and I am very fond of your transfers.
As to the matrices for the Toscanini recordings, C. Dyment mentions (1) 241-2A and (6) 237-2 in bold, which according to him, corresponds to « takes approved by Toscanini and used for 78rpm issue« .
Alternate matrices have probably been used for further pressings if HMV met problems with the approved ones.
We know for sure it was the case for the first side of the RCA 1936 NYPO Beethoven 7.
This remark about alternate takes for the BBC recordings is quite new.

My mistake re: (1) – I blame The Light:- but (6) is definitely IIA (have put a photo on the (current) Moiseiwitsch ‘read more’ link.
The Album was purchased (not by me!) on 14 Dec.1937.
I could scan the Walter Legge analytical notes for 1/6 (don’t have no.4).
Thank you for linking my blog: and nice that you like the transfers!

C. Dyment explains the difference between 2 and 2A, both from Take 2.

For the October 1937 sessions, Toscanini was persuaded for each movement to pause for about five seconds between sides. Two machines recorded each take, one relayed by landline to Abbey Road (Machine Room), the other to HMV’s mobile recording van outside Queen’s Hall. The plain number takes (such as 2ER237-2) were relayed from the hall to the Machine Room, whereas the ‘A’ takes (such as 2ER237-2A) from the hall to the mobile van recording unit.

Of course, it is better to use the ‘A’ takes, thereby avoiding any quality loss caused by the landline transmission.

It is a great idea to scan the W. Legge notes!

Here is your scan of matrix number 2ER237-2A:

zip folder of 10 RAW .bmp files linked on the same Moiseiwitch post (listened to his CLP LP’s as a 6yo).
If required can convert/edit them – but never figured how to create a .pdf from several jpeg’s….

C&A, Thanks for posting this Clara Haskil recording. I had never heard any of her recordings before this one. She is definitely worth investigating further. very nice transfer… much appreciated. Burt

Après la vision roborative et jouissive de Busch, l’énergie sanguine et dionysiaque de Toscanini, tous les deux dans Beethoven, la magie des climats et des timbres du Debussy de Cantelli, la merveilleuse Clara Haskil effleure son clavier, pour nous livrer un Beethoven tout de délicatesse et d’émotion contenue en nous murmurant des mots essentiels ! Je suis en train de devenir addict à votre blog !

Un grand Merci pour ce commentaire.
Concernant Clara Haskil, les éditeurs de disques ont publié tout ce qu’ils ont pu trouver dans les archives, mais sans faire preuve de beaucoup de sélectivité.
Il est paradoxal que cet enregistrement très réussi avec Mario Rossi (et en stéréo de surcroît, ce qui était rare en 1960) ait été oublié.

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