Étiquette : Sir Thomas Beecham
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Je vous présente mes Meilleurs Vœux pour l’Année 2021 avec pour souhait que les concerts n’aient plus lieu devant des salles vides, mais aussi que, si on porte des masques, ce soient uniquement des masques vénitiens.
Pour l’inaugurer, voici un récapitulatif de l’Intégrale des Symphonies de Beethoven postée en novembre et décembre de l’année écoulée.
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Avec cinq chefs d’orchestres différents et cinq orchestres différents, cette intégrale « balaye » le deuxième quart du siècle dernier, et propose de grandes versions peu disponibles, ou alors dans des conditions techniques peu satisfaisantes eu égard à la qualité des originaux.
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A tout seigneur, tout honneur: Toscanini et l’orchestre de la BBC dans des enregistrements des symphonies n° 1, 4, 6 et 7 réalisés entre 1935 et 1939:
https://concertsarchiveshd.fr/toscanini-bbc-so-i-beethoven-symphonies-n7-4/
https://concertsarchiveshd.fr/toscanini-bbc-so-ii-beethoven-symphonies-n1-6/
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Au cours de son unique visite à Vienne de l’après-guerre, en octobre 1950, Fritz Busch a enregistré les symphonies n° 3 et 8 dans d’excellentes conditions musicales et techniques (de gauche à droite sur la photo: Fritz Busch, Marcel Prawy, et l’ingénieur du son le Dr. Hans Sachs):
https://concertsarchiveshd.fr/fritz-busch-dirige-beethoven-symphonies-n-3-et-8/
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La deuxième symphonie était la préférée de Sir Thomas Beecham. Son enregistrement de 1936 avec le « London Philharmonic » est particulièrement réussi:
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Felix Weingartner a longtemps été considéré comme l’interprète de référence des symphonies de Beethoven. Son premier enregistrement de la « Neuvième »avec le London Symphony Orchestra, qui date de 1926, est musicalement très supérieur à sa version viennoise de 1935 qui a été souvent rééditée:
https://concertsarchiveshd.fr/weingartner-beethoven-symphonie-n-9-1926/
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Finis coronat opus. Pour terminer ce cycle, quoi de mieux en effet que la Cinquième symphonie dans cette interprétation exceptionnelle de Wilhelm Furtwängler avec les Wiener Philharmoniker lors d’un concert public à Copenhague en 1950, avec une qualité sonore qui lui rend enfin justice?

Quand on parle de l’interprétation des symphonies de Beethoven, le nom de Sir Thomas Beecham ne fait pas partie de ceux que l’on cite en premier lieu. Il se pourrait même qu’il ne soit pas mentionné du tout.
Quand on parle des symphonies de Beethoven, ce n’est pas non plus la Deuxième qui fait partie des préférences. C’est même celle qui est en général la moins appréciée. Les interprétations marquantes de cette œuvre ne sont d’ailleurs pas très nombreuses.
Eh bien, c’est justement la symphonie de Beethoven que Beecham préférait, et de loin (Alan Jefferson – Sir Thomas Beecham A Centenary Tribute – Macdonald and Jane’s London 1979). Il détenait dit-on les secrets de son interprétation et il l’a enregistrée trois fois (1926, 1936 et 1956/57). La version de 1936 est une belle réussite, avec notamment un Larghetto magnifiquement phrasé.
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I – London Symphony Orchestra (LSO) : London Scala Theater, 9 & 10 Nov. 1926) Columbia Beethoven Edition.
II- London Philharmonic Orchestra (LPO): London Abbey Road Studio n°1 LX 586-589 – 3 Oct. (I, II sides 2&3, III, IV side 1), 27 Nov. (IV side 2) & 18 Dec. (II side 1) 1936.
N.B. Les prises retenues sont marquées en gras/ Accepted takes are marked in bold.
III- Royal Philharmonic Orchestra (RPO): London Kingsway Hall 9 & 14 May 1956, 19-21 & 28 March 1957; Abbey Road Studio n°1 17 septembre 1956.
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When the interpretation of Beethoven’s symphonies is the topic, Sir Thomas Beecham isn’t among the names that are cited in the first place. He might even not be mentioned at all.
When the Beethoven’s symphonies are the topic, the Second is not among the favourites. it is rather the least liked of all. Remarkable recordings thereof are not that numerous.
Ironically, it was by far Beecham’s favourite (Alan Jefferson – Sir Thomas Beecham A Centenary Tribute – Macdonald and Jane’s London 1979). It has been said that he knew the secret of its interpretation and he recorded it three times (1926, 1936 et 1956/57). The 1936 recording is quite successful, particularly with a beautifully phrased Larghetto.
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