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Munch – VI – Debussy La Mer Ravel Rapsodie Espagnole La Valse BSO 1955-1956

Charles Munch- Boston Symphony Orchestra (BSO)

Debussy La Mer December 9 & 10, 1955

Ravel Rapsodie Espagnole – January 23, 1956

La Valse – December 5, 1955

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(Rec/Enr: Boston Symphony Hall)

Source Bande/Tape: 2 pistes/19cm/s / 2 tracks 7.5 ips STEREO

CCS-56 Debussy; CCS-36 Ravel

Ces trois œuvres font partie du cœur du répertoire de Charles Munch et il les a enregistrées plusieurs fois pour le disque. Il s’agit ici de ses premiers enregistrements en stéréo de ces œuvres. Ils ont été publiés commercialement en 1957 sous la forme de bandes magnétiques stéréophoniques, bien avant que les microsillons stéréo n’apparaissent l’année suivante.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert 2 mars 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 9 et 10 décembre 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – 10 et 16 février 1968). Il existe de nombreux enregistrements publics, ce qui fait qu’en tout, on dispose d’environ vingt enregistrements dirigés par Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall 26 décembre 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall 23 janvier 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram 21 septembre, 2 et 3 octobre 1968). Un enregistrement effectué avec l’OSCC le 16 avril 1941 n’a jamais été publié.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert 3 mars et 8 octobre 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 11 avril 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall 5 décembre 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall 26 mars 1962). L’enregistrement effectué à Boston le 1er décembre 1958 n’a pas été approuvé par Munch et n’a pas été publié.

These three works are part of Charles Munch’s core repertoire, and he recorded them several times for the disc. These are his first stereo recordings of these works. They were commercially released in 1957 as stereophonic magnetic tapes, well before stereo LPs appeared the following year.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert  March 2, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall December 9 & 10, 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – February 10 & 16, 1968). There are many public recordings, making a total of around twenty recordings conducted by Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall December 26, 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall January 23, 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram September 21 septembre, October 2 & 3, 1968). A recording made with the OSCC on April 16, 1941 was never released.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert March 3 and October 8, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall April 11, 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall December 5, 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall March 26, 1962). The recording made in Boston on December 1, 1958, was not approved by Munch and has not been published.

Tape Recording – November 1957 & March 1958

Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment

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Munch – V – Berlioz Debussy Ravel BSO 1965

Charles Munch BSO

Berlioz Benvenuto Cellini, Ouverture Op.23

Debussy: Images n°2 Ibéria (Par les rues et par les chemins – Les parfums de la nuit – Le matin d’un jour de fête)

Ravel: Daphnis et Chloé Suite n°2 (Lever du jour – Pantomime – Danse Générale)

Boston Symphony Hall – February 12, 1965

Source: Bande/Tape 2 pistes 19 cm/s / 2 tracks 7.5 ips

Charles Munch a été le Directeur Musical du Boston Symphony Orchestra (BSO) de 1949 à 1962. Après sa démission, il est revenu chaque saison à Boston comme chef invité, en programmant des essentiellement des œuvres qui étaient au cœur de son répertoire.

C’est le cas pour ce concert de musique française qui comportait également la Quatrième Symphonie d’ Albert Roussel que nous vous avons déjà proposée.

Le présentateur William Pierce nous donne au passage les noms des solistes de l’orchestre que Munch a invités à saluer le public: Hugh Matheny,* hautbois (Berlioz, Debussy), Laurence Thorstenberg*, cor anglais (Debussy) et Doriot Anthony Dwyer, flûte (Ravel).

Munch était dans un grand jour et la prise de son est magnifique. Munchissimo….

* Nouveau membre du BSO à partir de la Saison 1964-1965.

Charles Munch was Music Director of the Boston Symphony Orchestra (BSO) from 1949 to 1962. After his resignation, he returned each season to Boston as a guest conductor, programming primarily works that were central to his repertoire.

This was the case for this concert of French music, which also included Albert Roussel’s Fourth Symphony, which we have previously featured.

Presenter William Pierce gives us the names of the orchestra soloists that Munch invited to acknowledge the applause: Hugh Matheny*, oboe (Berlioz, Debussy), Laurence Thorstenberg*, English horn (Debussy) and Doriot Anthony Dwyer, flute (Ravel).

Munch was on a great day and the sound recording is magnificent. Munchissimo….

* New member of the BSO from the 1964-1965 Season.

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Monteux – II – Debussy: Prélude à l’Après-midi d’un faune – 2 Nocturnes; Ravel: Rapsodie Espagnole – Pavane pour une Infante défunte – LSO

Pierre Monteux – London Symphony Orchestra (LSO)

Debussy: Prélude à l’Après-midi d’un faune – 2 Nocturnes Nuages & Fêtes

Ravel: Rapsodie Espagnole – Pavane pour une Infante défunte

London Kingsway Hall 11-13 December 1961

Prod: Erik Smith – Eng: Kenneth Wilkinson

Source: Bande/Tape: LCL 80108 (4 pistes 19 cm/s / 4 tracks 7.5 ips)

Le programme choisi par Monteux peut surprendre, mais il montre une subtile correspondance entre les deux compositeurs, les œuvres de chacun d’entre eux alternant d’une part poésie et gravité et d’autre part chaleur, énergie et brillant.

Dans le numéro de Janvier 1963 de ‘High Fidelity’, le critique a tout particulièrement souligné le caractère exceptionnel des interprétations du Prélude à l’Après-Midi d’un faune pour lequel le naturel de l’interprétation loin de tout sentimentalisme impressionniste fait l’effet d’une révélation ainsi que de la Pavane pour une Infante défunte pour sa plasticité et sa chaleur.

A propos de la Rapsodie Espagnole, le critique a souligné la chaleur et la profondeur de la prise de son à Kingsway Hall qui restitue admirablement ce qu’il appelle le ‘rougeoiement’ (‘ruddy glow’) de la palette sonore de l’orchestre.

The programme chosen by Monteux may be surprising, but it shows a subtle correspondence between the two composers, the works of each of them alternating on the one hand poetry and gravity and on the other warmth, energy and brilliance.

In the January 1963 issue of High Fidelity, the critic particularly emphasised the exceptional character of the performances of the Prélude à l’Après-Midi d’un faune, for which the naturalness of the interpretation, far from any impressionist sentimentality, is a revelation, and of the Pavane pour une Infante défunte for its plasticity and warmth.

In the Rapsodie Espagnole, the critic emphasised the warmth and depth of the Kingsway Hall recording, which admirably renders what he calls the ‘ruddy glow’ of the orchestra.

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Désormière – Debussy Ravel Orchestre Philharmonique Tchèque (Česká filharmonie)

Roger Désormière

Debussy La Mer (De l’aube à midi sur la mer – Jeux de vagues – Dialogue du vent et de la mer)

2 Nocturnes (Nuages – Fêtes)

Ravel Boléro

Česká filharmonieCzech Philharmonic Orchestra

Enregistrement /Recording: Praha/Prague – Octobre 1950

Source: 33t./LP Supraphon (Ariolia-Eurodisc) 913296 (300104)

Ces captations d’œuvres de Debussy et Ravel font partie de la série d’enregistrements réalisés par Roger Désormière à Prague en octobre 1950, probablement au studio Domovina, quasi-simultanément avec la nomination – le 20 octobre – de Karel Ančerl comme chef titulaire de l’Orchestre philharmonique Tchèque. On ne sait pas si, à cette occasion, Désormière a dirigé des concerts publics avec cet orchestre. Par contre, on sait qu’il a donné le 24 mai au Printemps de Prague (Pražské jaro) 1950 un concert à la Salle Smetana avec l’Orchestre de la Radio Tchécoslovaque (Symfonický orchestr Československého rozhlasu) avec notamment: Mozart: Concerto n°21 K.467 (Monique Haas); Berlioz: Carnaval Romain, Ouverture; Milhaud: Symphonie Pastorale et enfin Ravel: Boléro. Espérons  que la radio Tchèque ait conservé des enregistrements.

La Mer par Désormière était un des enregistrements préférés de Sviatoslav Richter: Que de fois je me suis mis ce disque (au moins cent), et à chaque fois, j’ai l’impression que c’est la première. C’est une réussite exceptionnelle. Le simple fait que la technique soit parvenue à capter l’inspiration est en soi miraculeux! Je ne connais pas de plus beau disque. L’interprétation, il n’y a rien à en dire. Elle est unique. Roger Désormière!!’

Ce que souligne Richter à propos de la technique est à rapprocher de ce quIvan Devriès, metteur en ondes à la RTF (Radiodiffusion-Télévision Française) écrivait à propos de Désormière: Lorsqu’il dirigeait un concert retransmis par la Radio, Désormière attachait la plus grande importance aux nécessités de la technique et travaillait en étroite collaboration avec le metteur en ondes. Il faisait partie des rares chefs qui se soucient autant de la « cabine » que de l’estrade. On pouvait lui demander toutes les modifications désirables, il s’y pliait de bonne grâce dès l’instant où cela devait permettre un meilleur équilibre sonore. « Je fais mon métier, faites le vôtre … mais faites le bien ! », disait-il.

Désormière retrouve dans le Boléro de Ravel la tension du discours musical qu’il déploie dans La Mer, en réussissant un crescendo à la fois d’intensité sonore, de tension dramatique et de tension rythmique qui rend son interprétation vraiment mémorable. Et quel orchestre!

Depuis quelques années, la ville de Prague a mis à l’étude un ensemble architectural dénommé Vltavská Filharmonie et comprenant trois salles de concert. Le projet choisi par le jury international a été révélé le 17 mai dernier. C’est celui du studio danois Bjarke Ingels Group (BIG). Vous pouvez le découvrir en cliquant sur les liens suivants:

vltava-philharmonic-hall          Vltavská Filharmonie

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Karel Ančerl Orchestre Philharmonique Tchèque Rudolfinum 1950 (cliquer sur l’image pour la voir en grand format /click on the picture to enlarge)

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These recordings of works by Debussy and Ravel are part of a series made by Roger Désormière in Prague in October 1950, probably at the Domovina Studio, almost simultaneously with the appointment – October 20 – of Karel Ancerl as music director of the Czech Philharmonic Orchestra. It is not known whether, at the time, Désormière conducted live concerts with this orchestra. However, it is documented that Désormière gave on May 24 during the Prague Spring (Pražské jaro) 1950 a concert at the Smetana Hall with the Orchestra of the Tchecoslovakian Radio (Symfonický orchestr Československého rozhlasu) comprising a.o.: Mozart: Concerto n°21 K.467 (Monique Haas); Berlioz: Carnaval Romain, Overture; Milhaud: Symphonie Pastorale and to end with, Ravel‘s Boléro. Let’s hope that the Czech Radio still has recordings.

La Mer by Désormière was one of Sviatoslav Richter‘s favourite recordings: I have played this disc so many times (at least one hundred), and each time, I have the impression it is the first time. It is exceptionally successful. The mere fact that the technique was able to capture the inspiration is in itself a miracle! I don’t know a more beautiful disc. As to the interpretation, there is nothing to be said. It is unique. Roger Désormière!!’

What Richter underlines about the technique seemingly mirrors what Ivan Devriès, metteur en ondes (musical producer) at the RTF (French Radio and Teevision) wrote about Désormière: When he conducted a broadcast concert, Désormière brought the greatest attention to the demands of the technique and he worked in very close relationship with the musical producer. He was one of the very few conductors who paid as much attention to the ‘cabin’ as to the stage. You could ask him all the desirable changes, and he complied with them as long as it would bring a better tonal balance. He used to say: ‘I’m doing my job, do your job, but do it well!

Désormière finds also in Ravel’s Boléro the tension of the musical flow he displays in La Mer, and builds a crescendo of sound, of dramatic tension as well as of rhythmic tension which makes his interpretation so memorable. And what an orchestra!

A few years ago, the City of Prague has initiated a project architectural ensemble named Vltavská Filharmonie and comprised of three concert halls. The one chosen by the international jury has been revealed on May 17. It is the project submitted by the Danish studio Bjarke Ingels Group (BIG). You may discover it by clicking on the following links:

vltava-philharmonic-hall          Vltavská Filharmonie

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Cantelli – I – Debussy: La Mer – Le Martyre de Saint-Sébastien (fragments symphoniques)

La Mer: New York Philharmonic

Carnegie Hall 7 mars 1954

Le Martyre de Saint-Sébastien (Fragments symphoniques): NBC SO

Carnegie Hall 20 décembre 1953

Source: Bande/Tape  19 cm/s / 7.5 ips

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English translation (downloadable pdf file): click here

Guido Cantelli (1920-1956) a montré beaucoup d’affinités avec la musique de Debussy et il en a laissé avec le Philharmonia Orchestra des enregistrements discographiques mémorables: Prélude à l’Après-Midi d’un Faune; Nocturnes (Nuages et Fêtes); La Mer; et enfin les fragments symphoniques du Martyre de Saint-Sébastien qui étaient peu joués à l’époque et plutôt considérés comme une œuvre de second ordre. C’est le disque de Cantelli qui a probablement permis à cette œuvre d’être enfin considérée à sa juste valeur.

La Mer:

Si on en croit la liste (incomplète) de ses concerts1, il a donné pour la première fois « La Mer » le 9 août 1953 avec les Wiener Philharmoniker au Festival de Salzbourg. Ensuite, il la présenta avec l’orchestre de la Scala au Festival de Lucerne (29 août), puis à Milan (7 et 9 octobre).

Ensuite, ce fut New York, pour 4 concerts successifs du New-York Philharmonic (4,5,6 et 7 mars 1954), dont le dernier, celui du dimanche a été radiodiffusé et enregistré.

En 1954, il y eut également trois concerts avec le Philharmonia (23 et 24 mai à Londres; 9 septembre à Édimbourg), ainsi que l’enregistrement pour EMI (13 et 14 septembre).

Toutes les exécutions ultérieures ont eu lieu en 1955 avec l’orchestre de la Scala au cours de deux tournées, l’une européenne (26 septembre – 6 octobre), et l’autre en Italie (5 au 16 novembre).

Concernant les concerts avec le NYPO (4-7 mars 1954), la lecture des critiques de l’époque Louis Biancolli (New York World Telegram), Olin Downes (New-York Times), Harriet Johnson (New York Post) et Virgil Thomson (New York Herald Tribune) étonne:

Pour lire ces critiques et connaitre le détail des programmes, cliquer ici:

Elles sont plutôt négatives, mais elles concernent cependant le tout premier concert, celui du jeudi 4, pour lequel le Concertmaster John Corigliano a du être remplacé à la dernière minute par l’Assistant Concertmaster Michael Rosenker. Il est fort probable que l’interprétation donnée lors du quatrième et dernier concert ait été meilleure, car à l’audition , elle compterait plutôt parmi les plus belles jamais enregistrées. Mais la lecture des articles montre que les critiques avaient une conception de l’œuvre très différente de celle du chef.

Le Martyre de Saint-Sébastien (fragments symphoniques):

Les fragments symphoniques du « Martyre » sont entrés beaucoup plus tôt dans son répertoire, à savoir le 15 janvier 1951, lors d’un concert donné au Manhattan Center avec le NBC SO.

Ensuite, en 1953, il y eut deux présentations à New York, les 12,13,14 et 15 mars avec le New York Philharmonic (NYPO), puis le NBC SO (20 décembre).

Avec le Phiharmonia Orchestra, il y eut deux concerts en 1954, le 23 mai à Londres et le 9 septembre à Édimbourg, encadrant les séances d’enregistrement des 4 et 8 juin. Laurence Lewis2 décrit l’émerveillement de tous ceux qui ont assisté à ces séances: pour le violoniste Hans Geiger: « Parmi les plus beaux sons que j’aie jamais entendus. C’était absolument fantastique, à couper le souffle »; et pour Clement Relf, bibliothécaire de l’orchestre: « Je me souviens encore des sons de l’orchestre, qui étaient merveilleux. Il sonnait comme un orgue géant ».

Par contre, l’œuvre n’a pas été inscrite à ses programmes avec l’orchestre de la Scala, mais on notera le concert du 19 septembre 1954, à la Fenice de Venise, avec l’orchestre de la RAI de Rome, la dernière fois qu’il dirige l’œuvre.

Nous disposons de cinq enregistrements, tous différents. Le tableau des minutages, qui donne certes une vision très partielle, est néanmoins éloquent:

NBC SO (15 janv. 1951) (3’18; 5’21; 5’20; 5’37) Testament, Music & Arts

NYPO (15 mars 1953) (3’25; 5’35; 5’30; 5’30) Music & Arts

NBC SO (20 déc. 1953) (3’47; 6’20; 6’20; 6’15) Andromeda

Philharmonia (4/8 juin 1954) (3’43; 6’03; 5’55; 5’40) EMI/Warner

Philharmonia (9 sept. 1954) (3’15; 5’51; 5’16; 5’20) ICA Classics

Après la vision la plus lente et la plus introspective de décembre 1953 (NBC SO), Cantelli est revenu au Festival d’Édimbourg (9 sept. 1954), aux tempi de sa toute première version!

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1,2Laurence Lewis Guido Cantelli Portrait of a Maestro publié par A.S. Barnes & Co. (1981)

Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment.