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MARIA CALLAS: PUCCINI TOSCA A L’OPERA NATIONAL DE GRECE EN 1942 ET 1943

27, 28, 30 Août & 2, 4, 6, 8, 10, 12, 13, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 27, 30 Septembre 1942

17, 21, 23, 25, 31 Juillet 1943

Un hommage à l’occasion du centenaire de sa naissance

English Version: click HERE

Maria Callas a chanté le rôle de Floria Tosca pendant toute sa carrière scénique de 1942 à 1965. A l’Opéra National de Grèce, fondé en 1939, elle a pu bénéficier de conditions de travail assez exceptionnelles pour présenter cette œuvre dans une nouvelle production alors qu’elle n’avait que 18 ans, à une époque où la Grèce subissait des conditions d’occupation extrêmement dures. Le livre indispensable de Nicholas Petsalis-Diomidis ‘The Unknown Callas – The Greek Years’ décrit en détail comment cette nouvelle présentation de Tosca a été montée, comment le jeu scénique et le chant de Callas ont fasciné dès le début, mais aussi par quel mécanisme de travail en profondeur cette production est devenue une sorte de référence pour elle-même et pour certains metteurs en scène et non des moindres, à tel point que vingt ans plus tard, voire plus, elle a continué à influencer de nouvelles mises en scène.

Dans une interview de 1978, la comédienne Edwige Feuillère a déclaré: ‘J’ai admiré Maria Callas à l’Opéra de Paris dans Tosca. Elle y était extraordinaire de beauté, de musicalité, mais surtout, pour moi comédienne, elle faisait une chose extraordinaire. J’étais à la corbeille de l’Opéra et au Deuxième Acte elle est avec Scarpia, j’ai vu le moment précis où dans son esprit germait l’idée du meurtre, c’est-à-dire qu’on voyait son œil s’arrêter sur le couteau qui était sur la table, le verre qu’elle portait à ses lèvres s’arrêtait à mi-course et de très loin, on savait que cette femme allait tuer Scarpia. C’est un merveilleux travail d’interprète et ça m’avait beaucoup touché. Pour moi, il y avait de la magie dans son cas. Ses vibrations étaient des vibrations magiques, il y avait une sorte d’exotisme du timbre. Tout ce qu’il y a eu de beauté dans sa personne, c’étaient la beauté et l’élégance acquises et là-dessus, il y avait tout le travail incessant sur des dons incomparables et l’addition de tout ça, c’est le génie. C’est une femme qui, pendant sa courte trajectoire, n’a pensé qu’à se recréer chaque jour à chaque instant.’

Comme l’a souligné Edwige Feuillère, valoriser le génie nécessite un travail incessant et ce qui est de prime abord fascinant avec Callas, c’est qu’en 1942, elle avait déjà défini les méthodes de travail exigeantes qui lui ont permis de le faire, et qu’elle appliquera tout le long de sa carrière. Ce qui est encore plus fascinant est, qu’aussi jeune, elle ait été en mesure d’incarner de façon mémorable le personnage.

Elle avait commencé à étudier Tosca en 1938 avec son enseignante de l’époque, Maria Trivella , professeur associée au Conservatoire d’Athènes. Sous l’impulsion du ténor Ulysses Lappas, et après un avis favorable d’Elvira de Hidalgo, Maria Kalogeropoulou a été officiellement choisie par le secrétaire général du Théâtre National Angelos Terzakis le 10 juillet 1942 pour chanter le rôle de Floria Tosca dans une série de dix-huit représentations de Tosca sous la direction du chef d’orchestre Sotos Vassiliadis avec comme metteur en scène Dino Yannopoulos. Elles eurent lieu à guichet fermé entre le 27 août et le 30 septembre 1942 au Théâtre d’été en plein air de la place Klafthmonos à Athènes, une petite salle avec une scène de dimensions modestes, avec une Première le 27 août pour la version chantée en grec dans la traduction d’Angelos Terzakis et le 8 septembre pour la version chantée en italien (3 représentations). Parmi les personnages principaux, elle était la seule à chanter dans les deux langues et devait donc apprendre l’œuvre et assurer l’ensemble des répétitions en grec et en italien. Mario était chanté en grec par Antonis Delendas et en italien par Loudovikos Kourousopoulos. Le baron Scarpia était chanté en grec par Titos Xirellis et par Spyros Kalogeras (à partir du 24 septembre) et en italien par Lakis Vassilakis. Une reprise avec la même distribution a eu lieu en 1943 pour cinq représentations en grec (17, 21, 23, 25 et 31 juillet).

Théâtre d’été de la place Klafthmonos (Athènes)

Les répétitions de Tosca ont commencé avec piano dans la salle du Théâtre National. Selon Loudovikos Kourousopoulos, dès les premières répétitions, Callas était exceptionnelle de musicalité et de virtuosité. Les deux distributions répétaient en alternance en grec et en italien et elle devait être toujours présente. Quand les répétitions avec orchestre commencèrent au théâtre de la place Klafthmonos, elle a toujours chanté à pleine voix, sans s’économiser, ce qu’elle continuera à faire pendant toute sa carrière. Comme en raison de sa myopie, elle ne pouvait voir le chef, elle a également assisté aux répétitions réservées à l’orchestre seul pour ne pas avoir à dépendre de la gestique du chef. En plus, Callas a également étudié le rôle dans des répétitions privées avec le chef d’orchestre Sotos Vassiliadis et le baryton Titos Xirellis qui était un chanteur reconnu et également un compositeur. Ce dernier lui a en particulier enseigné comment jouer la difficile scène de l’Acte II entre Scarpia et Tosca, ce dont elle tirera profit pour toutes les représentations postérieures tout au long de sa carrière.

Lors de la première, le jeudi 27 août 1942, le public a vite compris que Maria Kalogeropoulou était quelqu’un de remarquable. Selon Dino Yannopoulos: quand elle est entrée en scène, c’est comme si elle avait pris le public par la peau du cou et lui avait dit : maintenant, écoutez-moi, j’ai quelque chose à vous dire ». Antonis Kalaidzakis, membre du chœur ce soir-là, raconte : « Je me souviens de ce « Mario, Mario, Mario ! », qui vous donnait des frissons ! C’était un cri qui venait directement du cœur. Sa voix était étrange, elle avait un sanglot naturel qui vous projetait directement dans une atmosphère de drame. Le son était un peu guttural, mais joliment guttural, comme le son d’un instrument à cordes lorsqu’il n’est pas joué tout à fait correctement’.

Après l’aria « Vissi d’arte » qu’elle a du bisser à chaque représentation, la scène où elle poignarde Scarpia a impressionné grâce à l’ « opération » imaginée par Yannopoulos et brillamment exécutée par Maria: alors que Scarpia, assis à son bureau, rédigeait le sauf-conduit que Tosca lui avait demandé, elle a reculé en diagonale vers la table, depuis la scène. Stefanos Ciotakis, un autre membre du chœur, se souvient : « Sur la table se trouvait le poignard, la poignée tournée vers elle. Elle s’est rapprochée de plus en plus de la table, en marchant de manière plutôt instable, et nous, sachant qu’elle ne pouvait pas voir, étions sur les dents. Allait-elle mettre la main dessus ou… ? Mais, ayant mesuré ses pas à la perfection, elle est arrivée à la table et a pris la dague avec une précision absolue, sans même tourner la tête. Voilà qui nous a glacé le sang ! »

Andonis Kalaidzakis se souvient avec émotion de la façon dont, après la mort de Scarpia, Maria a laissé tomber le poignard de sa main et a placé une bougie de chaque côté du tyran mort. Le public a ressenti un frisson d’excitation lorsque Maria a extrait le billet serré dans la main du défunt Scarpia. Puis, elle a fait sa sortie grâce à une autre astuce de mise en scène de Dino Yannopoulos: en sortant par la droite de la scène, sa cape d’hermine jetée sur son épaule et traînant sur le sol derrière elle, elle s’est retournée pour regarder Scarpia mort tandis que le rideau était refermé depuis la gauche de la scène pour terminer l’acte. Le metteur en scène Luschino Visconti a reconnu qu’il avait admiré cette idée ingénieuse. Franco Zeffirelli s’en est inspiré de même que bien plus tard, en 2001, Benoit Jacquot dans son film.

La voix de Maria Callas avait déjà ses propriétés essentielles. Pour le ténor Loudovikos Kourousoupoulos qui a interprété Mario dans les trois représentations chantées en italien, « si vous l’entendiez chanter sans la voir, vous penseriez que ce sont trois personnes différentes qui chantent. Elle avait des difficultés à passer d’un registre à l’autre. Lorsqu’elle atteignait une note aiguë de manière nette, sa voix ne bougeait pas, mais lors d’un portamento vers le haut, elle était affectée d’un trémolo. Cependant, elle avait une telle étendue vocale et une telle chaleur de son, et surtout son jeu d’acteur était si bon, qu’on oubliait ces problèmes. L’effet global était si vivant qu’il vous faisait bondir de votre siège ». Nikos Papachristos, qui faisait partie du chœur, le confirme : « Nous avons été déconcertés et abasourdis par sa voix. Elle avait tellement de couleurs différentes qu’elle manquait d’homogénéité : une voix haute, une voix moyenne et une voix basse, toutes bien distinctes. Mais il y avait une grande fluidité et elle se comportait de manière si naturelle sur scène que l’on oubliait ses défauts vocaux. »

avec Loudovikos Kourousopoulos

Sur la recommandation d’Herbert Graf, Dino Yannopoulos a été nommé metteur en scène principal au MET et il y est resté entre entre 1946 et 1967. Callas l’y a retrouvé pour ses mises en scène de Tosca (en 1956, 1958 et 1965) et de Norma en 1956. Les extraits de la fin de l’Acte II filmés lors du Ed Sullivan Show du 25 novembre 1956 (dir: Dimitri Mitropoulos avec George London, Scarpia) nous donnent une idée de sa mise en scène, avec en particulier, à l’extrême fin, la fameuse sortie de Callas avec sa cape qui traîne sur le sol.

Les photographies comparatives ci-dessous, prises sur scène au cours des répétitions de l’Acte II en 1942 à Athènes avec comme directeur de scène Dino Yannopoulos, et en 1964 à Londres (Covent Garden) dans la mise en scène de Franco Zeffirelli, montrent d’étonnantes similitudes visuelles entre les deux productions prises au tout début (en 1942, elle n’avait pas encore 19 ans) et vers la fin de la carrière scénique de Maria Callas. Sa toute dernière représentation publique d’un opéra a été Tosca à Covent Garden le 5 juillet 1965.

Sur les photos ci-dessous: A gauche: Opéra d’Athènes 1942; A droite: Londres Covent Garden 1964

Acte II Tosca/Scarpia – A gauche: avec Titos Xirellis ; A droite: avec Tito Gobbi

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Acte II Tosca/Mario – A gauche: avec Antonis Delendas ; A droite: avec Renato Cioni

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Acte II – ‘Vissi d’arte’

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Acte II Tosca/Scarpia – A gauche: avec Titos Xirellis ; A droite: avec Tito Gobbi

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N.B. Certaines sources indiquent que Maria Callas aurait chanté Tosca à Athènes en juillet 1941 pour remplacer une cantatrice malade. Cette information est erronée. Il n’y a pas eu de représentations de Tosca au Théâtre National en 1941. Ce n’est qu’en 1942 avec la nouvelle production que Tosca a commencé à y être représenté.

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BEECHAM – II – MOZART 1956: Divertimento K131 Symphonies n°29 K201 & n°31 K297

Divertimento n°2 K131 (4 mouvements: I Allegro – II Adagio – III Menuetto II – IV Adagio Allegro molto Allegro assai)

 Royal Philharmonic Orchestra (RPO) (Leader Arthur Leavins)

Music to Remember 100th’ – BBC Studio Concert – 29 October 1956

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Symphonie n°29 K201 – BBC Symphony Orchestra (Leader Paul Beard)

Royal Festival Hall (RFH) – 10 October 1956

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Symphonie n°31 ‘Paris’ K297 – University of Illinois Symphony Orchestra

Mozart Festival University of Illinois – 26 April 1956

Sources: Bandes /Tapes: 19 cm/s /7.5 ips

Trois œuvres de Mozart avec trois orchestres différents, dans trois lieux différents, toutes enregistrées en public au cours de l’année Mozart 1956.

Quelques mois plus tard, fin mars 1957, Beecham a annoncé qu’il s’installait avec son épouse dans le Sud de la France pour des raisons de santé. Il n’allait plus du tout diriger (pour des raisons fiscales) en Angleterre pendant 18 mois, jusqu’à son retour en octobre 1958. Pendant cette période, il a réussi, avec le RPO, à faire des enregistrements à Paris (Salle Wagram) et a monté en octobre 1957 une tournée en Europe. Par la suite, son accord fiscal ne lui permettait pas de rester en Angleterre plus de quatre-vingt-dix jours par an. C’est pourquoi les enregistrements tardifs de Beecham par la BBC sont rares et d’autant plus précieux.

Le Divertimento n°2 K131 (dont il omet les deux mouvements centraux Menuetto I et Allegretto, avec donc le Menuetto II relativement difficile pour le pupitre des cors) débute le programme de la centième édition de ‘Music to Remember‘ avec le RPO, et Beecham ne manque pas de prononcer l’un de ses discours pleins d’esprit. Le programme, qui n’a pas été annoncé à l’avance, est une étrange superposition d’œuvres de six compositeurs différents.

Beecham connaissait Paul Beard depuis 1932 quand il l’avait nommé ‘leader’ (c’est-à-dire ‘Premier Violon’) du London Philharmonic (LPO). Lorsque Beard est devenu en 1936 le ‘leader’ du BBC SO (il le restera jusqu’à sa retraite en 1962), il a rapidement établi une discipline et un contrôle visibles de la section des violons. Lorsque « Tommy » apparut pour la première fois en tant que chef invité du BBC SO, ceci attira son attention et son oreille et, avant la pause de la première répétition, il caressa son menton barbu et, avec un regard narquois et un sourire en direction des cordes, murmura : « Puis-je vous suggérer, messieurs, de prêter un peu plus d’attention à cette barbe (‘beard’) lorsque nous reprendrons ».

L’University of Illinois SO n’était pas un orchestre professionnel, mais l’interprétation donnée lors du Festival Mozart au cours duquel Beecham a dirigé deux programmes ambitieux (24 et 26 avril) est très vivante. Il faut dire que plusieurs semaines de répétitions ont précédé les deux concerts. Le 26 avril, Beecham a également donné une conférence sur Mozart dont le texte a été publié aux pages 174 à 184 du livre de Humphrey Pocter-Gregg ‘Beecham Remembered’ (Duckworth & Co 1976), et dont un extrait concernant la Symphonie ‘Paris’ (n°31 K297) jouée le même jour est donné ci-dessous:

La première grande symphonie européenne, complète, d’une maîtrise absolue, d’une structure parfaite, avec le charme de l’invention mélodique, a été écrite par Mozart à Paris. Elle est connue sous le nom de Symphonie de Paris de 1777 – ou de 1778 – j’ai oublié – et je la joue ce soir dans cette institution – la Symphonie de Paris, c’est le premier chef-d’œuvre parmi les symphonies, dont il ne devait pas développer la forme, mais la faire progresser; qu’ Haydn devait accepter et poursuivre, que Beethoven devait accepter et élargir; et que Schubert devait modifier légèrement, mais que tous les compositeurs ultérieurs ont accepté comme base et modèle: tout est contenu dans ceci, le modèle. Comme Tennyson l’a écrit : « Tout le monde peut faire pousser des fleurs maintenant, car tout le monde a la semence ». La graine a été déposée là’.

100th ‘Music to Remember’. The Mozart work opens the program

Beecham and the BBC SO at the Royal Festival Hall – October 10, 1956

Beecham – Mozart Festival at the University of Illinois

Three works by Mozart with three different orchestras, in three different venues, all recorded in the Mozart Year 1956.

A few months later, end March 1957, Beecham announced that he and his wife settled in the South of France for health reasons. He was not to conduct at all in England for 18 months (for fiscal reasons) until his return in October 1958. During this period, and with the RPO, he managed to make recordings  in Paris (Salle Wagram) and set up in October 1957 a European tour. Thereafter, his tax agreement did not allow him to stay in England for more than ninety days each year. For this reason, late Beecham BBC broadcasts are scarse and all the more treasurable.

The Divertimento n°2 K131 (of which he omits the two middle movements Menuetto I and Allegretto, and thus keeping the Menuetto II with its rather difficult horn parts) begins the 100th programme ‘Music to Rememberwith the RPO, and Beecham does not fail to deliver one of his witty speeches. The programme , not announced in advance, is a strange superimposition of works by six different composers.

Beecham had known Paul Beard since 1932, when he appointed him leader of the London Philharmonic (LPO). When Beard went to lead the BBC SO in 1936 (he retained his post until his retirement in 1962), he soon established a visible discipline and control of the violin section. When ‘Tommy’ first appeared as a guest conductor with the BBC SO, this caught his eye and ear, and before the interval of the first rehearsal, he stroked his barbered chin, and with a sly glance and smile around the strings, murmured: ‘May I suggest to you, gentlemen, that when we reassemble, you pay a little more attention to this beard’.

Although the University of Illinois SO was not a professional orchestra, the performance given at the Mozart Festival during which Beecham conducted two ambitious programs (24 & 26 April) is quite lively. In fact, several weeks of rehearsals preceded the two concerts. On 26 April, Beecham also gave a lecture on Mozart, the text of which was published on pages 174 to 184 of the book by Humphrey Pocter-Gregg ‘Beecham Remembered’ (Duckworth & Co 1976), and of which an excerpt dealing with the ‘Paris’ Symphony (n°31 K297) played the same day is given below:

The first great European Symphony, complete, with absolute mastery, with perfection of structure, with charm of melodic invention, was written by Mozart in Paris, known as the Paris Symphony of 1777 – or 1778 – I forget which – and that I am playing tonight in this institution – the Paris Symphony, the first masterpiece among symphonies, the form of which he was not to develop but to carry forward; which Haydn was to accept and carry forward; and which Beethoven was to accept and enlarge; and which Schubert would vary slightly; but which all subsequent composers have accepted as the ground-work and the model: everything is contained in that, the model. As Tennyson wrote: ‘All can raise flowers now, for all have got the seed’. The seed was deposited there.

Don’t forget: the name of the programme is ‘Music to Remember

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Munch – VI – Debussy La Mer Ravel Rapsodie Espagnole La Valse BSO 1955-1956

Charles Munch- Boston Symphony Orchestra (BSO)

Debussy La Mer December 9 & 10, 1955

Ravel Rapsodie Espagnole – January 23, 1956

La Valse – December 5, 1955

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(Rec/Enr: Boston Symphony Hall)

Source Bande/Tape: 2 pistes/19cm/s / 2 tracks 7.5 ips STEREO

CCS-56 Debussy; CCS-36 Ravel

Ces trois œuvres font partie du cœur du répertoire de Charles Munch et il les a enregistrées plusieurs fois pour le disque. Il s’agit ici de ses premiers enregistrements en stéréo de ces œuvres. Ils ont été publiés commercialement en 1957 sous la forme de bandes magnétiques stéréophoniques, bien avant que les microsillons stéréo n’apparaissent l’année suivante.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert 2 mars 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 9 et 10 décembre 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – 10 et 16 février 1968). Il existe de nombreux enregistrements publics, ce qui fait qu’en tout, on dispose d’environ vingt enregistrements dirigés par Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall 26 décembre 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall 23 janvier 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram 21 septembre, 2 et 3 octobre 1968). Un enregistrement effectué avec l’OSCC le 16 avril 1941 n’a jamais été publié.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert 3 mars et 8 octobre 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall 11 avril 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall 5 décembre 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall 26 mars 1962). L’enregistrement effectué à Boston le 1er décembre 1958 n’a pas été approuvé par Munch et n’a pas été publié.

These three works are part of Charles Munch’s core repertoire, and he recorded them several times for the disc. These are his first stereo recordings of these works. They were commercially released in 1957 as stereophonic magnetic tapes, well before stereo LPs appeared the following year.

Debussy La Mer: I Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (OSCC) (Paris Studio Albert  March 2, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall December 9 & 10, 1955) – III Orchestre National de l’ORTF (Paris Studios de l’ORTF – February 10 & 16, 1968). There are many public recordings, making a total of around twenty recordings conducted by Munch!

Ravel Rapsodie Espagnole: I BSO (Boston Symphony Hall December 26, 1950) – II BSO (Boston Symphony Hall January 23, 1956) – III Orchestre de Paris (Paris Salle Wagram September 21 septembre, October 2 & 3, 1968). A recording made with the OSCC on April 16, 1941 was never released.

Ravel La Valse: I OSCC (Paris Studio Albert March 3 and October 8, 1942) – II BSO (Boston Symphony Hall April 11, 1950) – III BSO (Boston Symphony Hall December 5, 1955) – IV BSO (Boston Symphony Hall March 26, 1962). The recording made in Boston on December 1, 1958, was not approved by Munch and has not been published.

Tape Recording – November 1957 & March 1958

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KAPELL – II – MOZART: Sonata K330 – Concerto n°12 K414 San Francisco SO MONTEUX

MOZART

Sonate n°10 K330 Carnegie Hall – 21 March 1947

Concerto n°12 K414 II Andante & III Allegretto

San Francisco SO (‘Standard Symphony Orchestra’) Pierre MONTEUX 23 April 1950

William Kapell a laissé relativement peu d’enregistrements mozartiens, mais avec les Sonates K330 et K570, les deux derniers mouvements du Concerto n°12 K414, et enfin les deux précieux enregistrements réalisés à Prades en 1953 (le Concerto n° 17 K 453 sous la direction de Pablo Casals et le Quatuor K493 avec Arthur Grumiaux, Milton Thomas et Paul Tortelier), on peut se faire une idée assez précise de sa conception de la musique de Mozart.

L’enregistrement de la Sonate K330 jouée à Carnegie Hall le 21 mars 1947 a déjà été publié sous le label Marston (3 CD 53021-2), mais les techniques de traitement numérique visant à réduire les bruits de fond et autres défauts, ont laissé des traces. Le document proposé ici reflète la source originale, sans aucun traitement électronique. Non seulement la merveilleuse interprétation de Kapell est reproduite avec une plus grande finesse de détail, mais le son de son piano, et notamment son ampleur est bien mieux rendu.

Des extraits d’une interview (en français) d’ Anna Lou Kapell-Dehavenon, la veuve du pianiste, sont donnés en ‘bonus’. Elle nous parle de deux aspects (romantique et moderne) de la personnalité de Kapell, de ses rencontres avec d’autres musiciens (pianistes et chefs d’orchestre), de son action en tant que professeur et aussi de son trac.

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William Kapell Carnegie Hall – 21 March 1947

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William Kapell left relatively few Mozart recordings, but with the Sonatas K330 and K570, the last two movements of Concerto No. 12 K414, and finally the two precious recordings made in Prades in 1953 (Concerto No. 17 K 453 conducted by Pablo Casals and Quartet K493 with Arthur Grumiaux, Milton Thomas and Paul Tortelier), we can imagine a fairly precise idea of his conception of Mozart’s music.

The recording of Sonata K330 given at Carnegie Hall on March 21, 1947 has already been released on the Marston label (3 CD 53021-2), but the processing techniques used to reduce background noise and other defects have left their mark. The document proposed here reflects the original source, without any electronic processing. Not only is Kapell’s wonderful interpretation reproduced with greater finesse of detail, but the sound of his piano, and in particular its fullness, is much better rendered.

Extracts from an interview (in French) of Anna Lou Kapell-Dehavenon, the pianist’s widow, are included as a ‘bonus’. She talks about two aspects (romantic and modern) of Kapell’s personality, his encounters with other musicians (pianists and conductors), his work as a teacher and also his stage fright.

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WILLIAM KAPELL CHRONOLOGICAL DISCOGRAPHY: CONCERTS & BROADCASTS

A Kapell Discography has been published by Tim Page in his book William Kapell A Documentary Life History of the American Pianist’ University of Maryland (1992). Since then, RCA has issued two major Boxsets with all his commercial recordings including alternate and incomplete takes, as well as live performances (1953 Frick Collection Recital; recordings from the 1953 Australian Tour).

Other companies (Music & Arts, Pearl, VAI Audio, Marston, Arbiter, JSP Records) have also issued CDs with unpublished performances, such as the Schumann Quintet with the Fine Arts Quartet, two performances of Prokofiev’s Concerto n°3 Op.26 or newly found WQXR Studio Broadcasts.

We owe the most recent discoveries to St-Laurent Studio (78experience) who has found the recording of the Mozart’s Concerto n° 17 K453 with Kapell and Casals thought to have been lost, as well as a NBC recording of the first movement of Rachmaninov’s Piano Concerto n°2, together with two piano pieces by Schumann (Träumerei Op.15 n°7) and Napolitano (El Gato), and an unpublished recording of the Khatchatourian Concerto with Koussevitzky (30 october 1943).

You will find below an updated list where the recordings of concerts and studio broadcasts are presented in chronological order.

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Une discographie de Kapell a été publiée par Tim page dans son livre ‘William Kapell A Documentary Life History of the American Pianist’ University of Maryland (1992). Depuis, RCA a publié deux coffrets importants contenant tous ses enregistrements commerciaux, y compris des prises alternatives et incomplètes, ainsi que des enregistrements publics (Récital de 1953 à la Frick Collection; enregistrements lors de la Tournée de 1953 en Australie) .

D’autres labels (Music & Arts, Pearl, VAI Audio, Marston, Arbiter, JSP Records) ont également publié des CDs avec des inédits, tels que le Quintette de Schumann avec le Fine Arts Quartet, deux enregistrements de concert du Concerto n°3 Op.26 de Prokofiev, ou bien des programmes de studio de la Radio WQXR récemment découverts.

Nous devons les découvertes les plus récentes à St-Laurent Studio (78experience) qui a trouvé l’enregistrement du Concerto n°17 K453 de Mozart avec Kapell et Casals que l’on croyait perdu, ainsi qu’un enregistrement de la NBC du premier mouvement du Concerto n°2 de Rachmaninov avec deux pièces pour piano seul de Schumann (Träumerei Op.15 n°7) et Napolitano (El Gato), et un inédit du concerto de Khatchatourian avec Koussevitzky (30 octobre 1943).

Vous trouverez ci-dessous une liste mise à jour où les enregistrements radiophoniques de studio et de concert sont présentés par ordre chronologique.

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26 April 1937 National Orchestra Association Leon BARZIN

BEETHOVEN Concerto n°3 Op. 37 (Largo-Rondo) Arbiter 108

1940

CHOPIN Polonaise Op.53, Prelude Op.28 N°5 Pearl GEMM CD 9194

27 October 1942

LISZT Hungarian Rhapsody n°6  VAI IPA 1048

30 octobre 1943 Boston SO Serge KOUSSEVITZKY
KHATCHATOURIAN Piano Concerto
St Laurent Studio KOUSSEVITZKY Vol. 2 YSL 0139 78

08 April 1944 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

KHATCHATOURIAN Piano Concerto Music & Arts CD-1109

18 June 1944 Carnegie Hall NYPO Fritz REINER (Summer Broadcast)

RACHMANINOV Concerto n°2 Op.18

28 October 1944 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

RACHMANINOV Rhapsody on a Theme by Paganini Marston 3CDs 53021-2

28 February 1945 Carnegie Hall

CHOPIN Nocturne Op.9 N°1  Marston 3CDs 53021-2 – William Kapell Edition BMG 9CDs 09026-68442-2 –  BMG CD 09026-68991-2 –  Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

SCHUMANN Romance Op.28 n°2 – DEBUSSY Estampe n°2 « La Soirée dans Grenade » – CHOSTAKOVITCH Preludes Op.34 n°24, 10, 5 – NAPOLITANO El Gato – PALMER Toccata Ostinato Marston 3CDs 53021-2

At this concert, Kapell performed Bach’s Partita n°2 BWV826 and Brahms’ Sonata n°3 Op.5. Tim Page lists the Bach Partita n°2 BWV 826 and the second movement of the Brahms’s Sonata (12 bars missing).

20 May 1945 New York Studio 8-H NBC SO Frank BLACK

KHATCHATOURIAN Piano Concerto VAI Audio 1027

28 October 1945 Carnegie Hall NYPO Artur RODZINSKI

RACHMANINOV Rhapsody on a Theme by Paganini Pearl GEMM CD 9194 – JSP Records JSP684 – St Laurent Studio KAPELL Vol.3 YSL 0116 78

01 December 1945 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

SHOSTAKOVITCH Concerto n°1 Op.35 Samuel KRAUSS, Trumpet Arbiter 108

23 June 1946 New York Studio 8-H NBC SO Vladimir GOLSCHMANN

BEETHOVEN Concerto n°2 Op.19 Pearl GEMM CD 9194

24 November 1946 Carnegie Hall NYPO Artur RODZINSKI

KHATCHATOURIAN Concerto

On November 21,22 & 24, the program was comprised of Khatchatourian’s Concerto and Tchaïkovsky’s Symphony n° 5 Op.64. For the November 24 broadcast, Kapell agreed to make cuts in the cadenzas of the Concerto, because the program length exceeded the alloted duration of the broadcast. Tim Page mentions a performance (Nov.22) of Tchaïkovsky’s Concerto n¨1, but it is a mistake.

1947 AFRS (Armed Forces Radio Service) Recording

MOZART Sonata n°17 K.570  VAI IPA 1048

1947 New York From Radio Program ‘The Music Hall of Fame’

MOZART Sonata K.330 Allegretto – MENDELSSOHN Lieder ohne Wörte Op.67 n°2 – William Kapell recounts two humorous incidents in playing recitals  Marston 3CDs 53021-2

22 February 1947 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

PROKOFIEV Concerto n°3 Op.26 JSP Records JSP684

21 March 1947 Carnegie Hall

BACH Suite BWV 818 – MOZART Sonata n°10 K.330 – CHOPIN Mazurka Op.63 n°2 – BRAHMS Intermezzo Op.76 n°3  Marston 3CDs 53021-2

PALMER Toccata ostinato William Kapell Edition BMG 9CDs 09026-68442-2 – BMG CD 09026-08991-2 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

01 February 1948 Pittsburgh SO Fritz REINER

STRAUSS Burleske Marston 3CDs 53021-2

13 April 1948 Toronto SO Sir Ernest MacMILLAN

RACHMANINOV Concerto n°3 Op.30  VAI Audio 1027

17 February 1949 Carnegie Hall NYPO Leopold STOKOWSKI

RACHMANINOV Concerto n°3 Op.30

Rehearsal Broadcast on WNYC

20 February 1949 Carnegie Hall NYPO Leopold STOKOWSKI

PROKOFIEV Concerto n°3 Op.26 Music & Arts CD-990

13 November 1949 Carnegie Hall NYPO Leopold STOKOWSKI

FALLA Noches en los Jardines de España Music & Arts CD-771

23 April 1950 San Francisco SO Pierre Monteux

MOZART Concerto n°12 K414 (II Andante – III Allegretto) Music & Arts CD-1192 ’Sunday Evenings with Pierre Monteux’ (13 CDs)

20 May 1950 New York Studio 8-H NBC Strings Miltom KATIMS

BACH Concerto 4 Klaviers BWV 1065 (Rosalyn TURECK, Eugene LIST, Joseph BATTISTA) Marston 3CDs 53021-2

18 June 1950 Studio 8-H NBC SO Alfred WALLENSTEIN

RACHMANINOV Concerto n°2 Op.18  I Moderato – SCHUMANN Kinderszenen Op.15 n°7  Träumerei – NAPOLITANO El Gato  St Laurent Studio KAPELL Vol.4  YSL 0311

1951 Buenos Aires

BACH Partita n°4 BWV828 (Allemande,Courante) – DEBUSSY Children’s Corner – LISZT Hungarian Rhapsody n°11  VAI IPA 1048

18 February 1951 Carnegie Hall NYPO Leonard BERNSTEIN

RACHMANINOV Concerto n°2 Op.18  Music & Arts CD-1109

17 October 1951 New London Connecticut College

BACH Nun kommt der Heiden Heiland BWV 659  Arbiter 108 – Marston 3CDs 53021-2

MUSSORGSKY Pictures at an Exhibition Arbiter 108

DEBUSSY Suite Bergamasque – LISZT Hungarian Rhapsody n°11 – CHOPIN Mazurka Op.6 n°3 – FALLA Miller’s dance (Three Cornered Hat) Marston 3CDs 53021-2

21 November 1951 Chicago Northwestern University Fine Arts Quartet

SCHUMANN Quintet Op.44  Marston 3CDs 53021-2

09 June 1952 New York WQXR Studio

MOZART Sonata n°17 K.570 – GRANADOS La Maja e el Ruisenor (Goyescas n°4) – SCHUBERT Ländler D.783 n°7, 12 – CHASINS Tricky Trumpet n°6 from Piano Playtime – CHOPIN Sonata n°3 Op.38 Largo (beginning)  Marston 3CDs 53021-2

15 June 1952 New York WQXR Studio

DEBUSSY Children’s Corner – LISZT Hungarian Rhapsody n°11 S.244 – Interview (8’30) Marston 3CDs 53021-2

01 March 1953 New York Frick Collection

COPLAND Piano Sonata (1941) – CHOPIN Nocturne Op.55 n°2, Mazurka Op.33 n°3,Polonaise Fantaisie Op.61 –  MUSSORGSKY Pictures at an Exhibition – SCHUMANN Kinderszenen Op.15 n°1 Vom fremden Länder und Menschen – SCARLATTI Sonata K.380 (L.23) William Kapell Edition BMG 9CDs 09026-68442-2 – BMG CD 09026-68997-2 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

March 1953 René Herville Interview with William Kapell

William Kapell Edition BMG 9CDs 09026-68442-2 –  BMG CD 09026-68998-2 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

15 March 1953 Video Allistair COOKE

SCARLATTI Sonata K.380 (L.23) – CHOPIN Nocturne Op.55 n°2 – NAPOLITANO El Gato

21 March 1953 Boston Symphony Hall BSO Richard BURGIN

PROKOFIEV Concerto n°3 Op.26  JSP Records JSP684

12 April 1953 Carnegie Hall NYPO Dimitri MITROPOULOS

BRAHMS Concerto n°1 Op.15  Music & Arts CD-990  – C&A HD

16 June 1953 Prades Abbaye St-Michel de Cuxa Maria STADER

SCHUBERT 6 Lieder: Im Frühling D.882, La Pastorella D.528, Du bist die Ruhe D.776, Lied der Mignon D.877, Gretchen am Spinnrade D.118, Die Forelle D.550  Pearl GEMM CD 9194 –  St Laurent Studio  Festival de Prades Vol.2  YSL 0921 T

27 June 1953 Prades Abbaye St-Michel de Cuxa Arthur GRUMIAUX     2 works

BEETHOVEN Sonata violin – piano n°1 Op.12 n°1 – MOZART Piano Quartet n°2 K.493 (Milton THOMAS, alto Paul TORTELIER, Vlc)  Casals Festivals at Prades Music & Arts 13 CDs CD-1113 – St Laurent Studio  Festival de Prades Vol.9  YSL 1288 T

30 June 1953 Prades Abbaye St-Michel de Cuxa Orch. du Festival de Prades dir: Pablo CASALS

MOZART Concerto n°17 K453  Festival de Prades Vol.1 St Laurent Studio YSL 0879 T

This recording was long believed to be lost. The Concerts from Prades were broadcast and recorded by the French Radio (RTF). The sound was sent by landlines to ‘Centre Pistor’ in Paris where the tape recorders were located. For the June 30 concert, the landline was defective. For this reason, the recording of this concert was not officially listed. It has however survived complete, and we are happy to have it, warts and all! There are audible defects, mostly extraneous noises, but the performance comes out quite well.

21 July 1953 Melbourne Town Hall

BACH Suite BWV818  Kapell reDiscovered 2 CDs Sony 82876685602 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

MUSSORGSKY Pictures at an Exhibition VAI IPA 1048 (missing end filled in from Kapell’s October 17, 1951 performance) – Kapell reDiscovered 2 CDs Sony 82876685602 (missing end filled in from Kapell’s March 1, 1953 performance) – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362 (missing end filled in from Kapell’s March 1, 1953 performance).

In an interview, Kapell complained that one of his Melbourne concerts was cut one minute before the end to pass an advertisement, so this may explain the missing end of the Mussorgsky.

25 July 1953 Melbourne Town Hall

MOZART Sonata K.570 – PROKOFIEV Sonata n°7 Op.83  Kapell reDiscovered 2 CDs Sony – 82876685602 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

28 July 1953 Melbourne Town Hall

DEBUSSY Suite Bergamasque – CHOPIN Barcarolle Op.60 Nocturne Op.55 n°2 Scherzo n°1 Op.20  Kapell reDiscovered 2 CDs Sony 82876685602 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

01 October 1953 Melbourne Town Hall VICTORIAN SO Sir Bernard HEINZE

RACHMANINOV Concerto n°3 Op.30 Kapell reDiscovered  2 CDs Sony 82876685602 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

10 October 1953 Sydney Town Hall SYDNEY SO Joseph POST

PROKOFIEV Concerto n°3 Op.26

A surviving tape was sent to RCA by The Australian Broadcast Commission (ABC), but RCA was not interested and sent the tape back. A copy thereof may exist.

22 October 1953 Geelong Plaza Theatre

CHOPIN Sonata n°2 Op.35  William Kapell Edition BMG 9CDs 09026-68442-2 – BMG CD 09026-68991-2 – Kapell Complete Recordings 1944-1953 11 CDs RCA 88765431362

Other Recordings alleged to exist:

25 March 1945 RACHMANINOV Concerto n°2 Op. 18 National Orchestra Association Leon BARZIN

11 December 1945 BRAHMS Concerto n° 1 Op. 15 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

16 November 1949 TCHAIKOVSKY Concerto n°1 Op.23 Philadelphia Orch. Eugene ORMANDY

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