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Dmitry Tsyganov, violon I, Vassily Shirinsky, violon II, Vadim Borisovsky, alto et Sergei Shirinsky, violoncelle
Enregistrés le 4 novembre 1950 (Op.18 n°2) et les 11 & 22 mai 1951 (Op. 130)
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La politique d’enregistrement du Quatuor Beethoven est quelque peu paradoxale. Fondé en 1923, il lui a fallu attendre la fin des années soixante et l’année Beethoven pour enfin enregistrer l’intégrale des 17 Quatuors, qui est heureusement une belle réussite. Depuis 1964, la formation n’était plus celle d’origine et seuls le premier violon Dmitry Tsyganov et le violoncelliste Sergei Shirinsky y ont pris part.
La discographie établie par Dmitry Maksimov et Andrey Komech nous permet d’établir la liste des Quatuors de Beethoven qu’ils ont enregistrés entre 1931 et 1963 dans leur formation d’origine.
Sauf mention contraire, les enregistrements ont été réalisés sur bande magnétique. F indique un enregistrement sur film (piste sonore de film, technique équivalente à celle du « Sélénophone »), et « matrices 78t » un enregistrement d’origine en 78 tours.
Le label Mélodiya n’étant apparu qu’en 1964, les éditions antérieures à cette date, que l’on peut trouver sous plusieurs labels (comme ci-dessous pour le Quatuor n°2) sont dénommées « Pré-Mélodiya ».
Les Quatuors n°1 à 6 Opus 18:
N°1 Op.18 n°1: 9 décembre 1950 (inédit)
N°2 Op.18 n°2: 4 novembre 1950 « Pré-Mélodiya » D929-30 (1952) ; 4 décembre 1963 Frankfurt (inédit)
N°4 Op18 n°4: 20 avril 1937 (1er mvt) F; 29 & 30 octobre 1940 F; 4 août 1944 (1er mvt) F; 23 janvier 1951 (tous inédits); 13 mars 1960 « Live » CD Triton MECC 26023 (Japon-1995)
Les Quatuors n° 7 à 9 Op.59:
N°7 Op.59 n°1: 19 & 23 sept 1931 (1er mvt) « matrices 78t » (inédit); 29 mai 1938 F (inédit)
Les Quatuors n°10 à 17:
N°10 Op.74: 13 avril 1960 « Live » CD Triton MECC 26023 (Japon-1995); 4 décembre 1963 Frankfurt (inédit)
N°13 Op.130: 11 & 22 mai 1951 Chant du Monde LDX SP 8140 (France-1955) et « Pré-Mélodiya » D-8117-118 (1961); Kiev 18 avril 1959 (inédit)
N°14 Op.131: 27 décembre 1950, 13 & 23 janvier 1951 « Pré-Mélodiya » 20511-522 6 disques 78t. (1951); Kiev 18 avril 1959; Köln 3 décembre 1963 (inédits)
N°15 Op.132: 15 octobre 1947 Mouvements I à IV (inédit)
N°16 Op.135: 12 juin 1952 « Pré-Mélodiya » D8023-24 (1961) et Vogue CD VG 651027 Archives Soviétiques (France-1991)
Le report du microsillon du 2ème Quatuor s’est avéré problématique. Il a été publié en 1952 sous étiquette rouge (D929-30) dans un pressage réalisé sur un matériau de qualité relativement médiocre, puis réédité dans les années soixante avec la même référence sous le label Akkord avec un bien meilleur pressage, mais malheureusement à partir des mêmes matrices. Il faut remarquer que la qualité des matrices de 1952 est également problématique et, pour les deux éditions, le son est limité dans les hautes fréquences et présente des distorsions. La qualité de l’interprétation justifie cette publication en dépit de ces limitations techniques.
Le disque Akkord est supérieur au précédent dans les mouvements I et II (face 1) et IV (face 2), mais par contre le début de la face 2 (mouvement III) est quasi-illisible. Par conséquent, le pressage d’origine de 1952 a été utilisé pour reporter le mouvement III (Scherzo).
Ci-dessus :Beethoven Quatuor n°2 Op.18 n°2 (pressage Akkord). Ci-dessous: la face 2 du pressage d’origine.
Le son du Quatuor n°13, enregistré quelques mois plus tard, mais publié pour la première fois en 1961 en version « Pré-Mélodiya » sous le label Akkord est très nettement supérieur.
Beethoven Quatuor n°13 Op.130 (pressage Akkord)
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Enregistré à Copenhague en décembre 1962
Voici le second Volume des interprétations schumaniennes de Bernard Kruysen avec le pianiste Jean-Charles Richard. Il est en fait le premier des deux par sa date d’enregistrement.
A peine âgé de 30 ans, Kruysen nous offre rien moins que les Dichterliebe (Les Amours du Poète) Op.48 sur des poèmes d’Heinrich Heine, ainsi que les rares Romanzen und Balladen Op.53 qui comprennent: Blondels Lied (Johann Gabriel Seidl); Lorelei (Wilhelmine Lorenz) et Der arme Peter (Heinrich Heine).
Here is the second Volume of Schumann recordings made by Bernard Kruysen and the pianist Jean-Charles Richard. In fact, from its recording date, it is the earlier of the two.
Hardly 30 years old, Kruysen gives us no less than the Dichterliebe (A Poet’s Love) Op.48, poems by Heinrich Heine, as well as the rarely performed Romanzen und Balladen Op.53 comprised of: Blondels Lied (Johann Gabriel Seidl); Lorelei (Wilhelmine Lorenz) and Der arme Peter (Heinrich Heine).
Volume I: Liederkreis Op.39 & 6 Gedichte und Requiem Op. 90
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Mitropoulos – I – Franck Symphonie en ré mineur
Minneapolis Symphony Orchestra
Northrop Auditorium – 8 Janvier & 26 Novembre 1940
On a du mal à croire que ce soit le premier enregistrement du chef Dimitri Mitropoulos (1896 – 1960), et pourtant, c’est le cas. Bien qu’elle soit son seul enregistrement répertorié de cette œuvre, cette grande interprétation est devenue une rareté discographique.
Au cours des années 1940, Mitropoulos a réalisé avec cet orchestre dont il a été le chef titulaire de 1937 à 1949 beaucoup de précieux disques pour Columbia (la grande majorité des enregistrements) et ensuite RCA.
Avec le concours de l’orchestre, le petit label américain Nickson Records (Rochester – NY) en a réédité sur CD la quasi-totalité, mais ces disques qui datent du milieu des années 1990 sont maintenant quasi-introuvables.
Le peu d’empressement de Columbia à rééditer ces enregistrements en CD s’explique en partie par leur qualité technique problématique. Le Northrop Auditorium était à l’époque (elle a été entièrement refaite en 2011 avec une jauge plus raisonnable de 2700 places) une très grande salle de 4800 places à l’acoustique que l’on pourrait qualifier de « caverneuse », et en tout cas inadaptée aux prises de son de qualité. A ceci s’est ajouté que Columbia n’a pas dépêché sur place ses meilleures équipes de prise de son, ni le meilleur matériel. Et enfin, pour des raisons de coût, les 78 tours ont été pressés avec une pâte de qualité inférieure. Ceci est expliqué en détail dans le livre de William R. Trotter (Priest of Music – The Life of Dimitri Mitropoulos).
Toutefois, les éditions en microsillon ont permis, à partir des matrices d’origine, d’améliorer notablement la qualité sonore par rapport aux éditions en 78 tours. Si le son reste compact, avec des saturations et de la compression de dynamique, il s’avère toutefois d’une lisiblité satisfaisante.
Mitropoulos – I – Franck Symphonie en D minor
Minneapolis Symphony Orchestra
Northrop Auditorium – Jan, 8 & Nov, 26 1940
It may be hard to believe, but it is indeed the first recording made by Dimitri Mitropoulos (1896-1960). This great performance has become a discographic rarity, although it is his only known recording of the work.
During the 40s, Mitropoulos made many precious recordings with this orchestra of which he was the principal conductor between 1937 and 1949, namely for Columbia (the great majority of these) and then RCA.
With the help of the orchestra, the small US label Nickson Records (Rochester – NY) re-issued almost all of them on CDs, but these discs which date back to the mid-90s are very difficult to find.
Columbia’s lack of enthusiasm for CD re-issues of these recordings can be partly explained by their questionable technical quality. Northrop Auditorium was then (it has been enrirely rebuilt in 2011 with a more reasonable capacity of 2,700 seats) a very large 4,800 seat venue with rather « hollow » acoustics, and anyway unsuitable for high quality recordings. Moreover, Columbia sent there neither its best recording teams, nor its best recording equipment. Even more, to cut production costs, the 78s pressings were made with sub-standard shellac. This is explained at length in William R. Trotter’s book (Priest of Music – The Life of Dimitri Mitropoulos).
Be it as it may, the LP editions produced from the original matrixes have a much better sound quality than the 78rpm editions. The sound may still be compact with saturation and dynamics compression, but at least it is audibly satisfactory.
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London – Walthamstow Assembly Hall – 15 & 18-20 June 1962
Producer: Kurt List – Eng: Adolf Enz & Raymond Fügslistaler
Source: Bande/Tape 19 cm/s 4 pistes / 7.5 ips 4 tracks WTP 158
English Translation (downloadable pdf file): Click here
Voici un enregistrement de référence d’une œuvre particulièrement difficile à exécuter. Il a été publié sur disques microsillons, sur CD, mais aussi sous forme d’une bande magnétique pré-enregistrée (Westminster WTP 158) qui surclasse les autres éditions.
Si l’enregistrement sonne de manière un peu inhabituelle, c’est à cause de la disposition originale des musiciens de l’orchestre: violoncelles et contrebasses au premier plan à gauche et à droite, et violons I et II divisés. Les cuivres sont à droite, et les bois ainsi que la harpe, à gauche.
A presque 87 ans, Monteux est en grande forme. Il est vrai que Berlioz est au cœur de son répertoire et il a dirigé ses œuvres tout au long de sa carrière. En 1901, avant qu’il ne devienne chef d’orchestre, il a joué dans la Damnation de Faust sous la direction d’Édouard Colonne, et le programme ci-dessous montre qu’il assurait la partie d’alto solo.
Monteux a donné une audition intégrale de l’œuvre au Royal Festival Hall avec le LSO et les chœurs de la BBC le 22 mai 1961, concert retransmis par la BBC, mais non conservé dans les archives. Les solistes vocaux étaient Freda Gray-Massé, Camille Mauranne et André Vessières. L’enregistrement de la troisième partie a été publié dans un coffret ICA à partir d’une source privée.
Kurt List & Pierre Monteux
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Suite à la mise en ligne sur ce site de l’enregistrement de la « Cinquième » de Beethoven par Wilhelm Furtwängler et les Wiener Philharmoniker (WPO), au cours d’un concert au Odd Fellow Palaeet de Copenhague le 1er octobre 1950, et de l’intérêt suscité par cette publication avec une très belle et inattendue qualité sonore, nous avons le plaisir de vous informer de la découverte, à Copenhague, chez un collectionneur privé, d’une copie de la bande « master » de l’enregistrement de l’ « Inachevée » de Schubert effectué pour la Radio Danoise. La qualité sonore est du même niveau que pour l’œuvre de Beethoven provenant du même concert: son très défini, très beaux timbres, dynamique élevée.
Pour cette symphonie de Schubert, cet inédit est le seul enregistrement public complet de Furtwängler avec le WPO. En effet, l’enregistrement de Stockholm (12 mai 1943) ne comporte que le premier mouvement.
Furtwängler était dans un jour de très grande inspiration. Si les minutages sont les mêmes que dans l’enregistrement EMI de janvier 1950, l’interprétation est d’un niveau encore plus élevé, notamment dans le deuxième mouvement qui a la même magie que celle rencontrée dans les deux mouvements centraux de la « Cinquième » donnée en 2ème partie.
Par contre, bien que disposant d’une copie HD de cet enregistrement, il ne nous est pas possible de vous le proposer sur ce site sans l’autorisation du propriétaire de cette bande.
Si une publication doit avoir lieu, il faudrait qu’elle couple les deux symphonies car leurs interprétations sont comme le miroir l’une de l’autre.
Furtwängler – A newly discovered tape of Schubert’s « Unfinished » Symphony
WPO Copenhagen – October, 1st 1950
Further to the publication on this site of the recording of the Beethoven « Fifth » by Wilhelm Furtwängler and the Wiener Philharmoniker made at a concert at the Copenhagen Odd Fellow Palaeet, on October, 1st 1950, and to the interest arisen by this publication with an unexpectedly great sound, we are pleased to inform you of the discovery, in Copenhagen, from a private source, of a copy of the master tape of the recording of Schubert « Unfinished » symphony made for the Danish Radio. The sound quality is of the same level as that of the Beethoven Fifth from the same concert: very good definition, beautiful timbres, high dynamics.
For this Schubert symphony, this previously unknown recording is the only one of a complete live performance of Furtwängler with the WPO. Indeed, the Stockholm concert recording (May 12, 1943) is comprised of only the first movement.
Furtwängler was in a day of very great great inspiration. If the timings are the same as in the EMI recording of January 1950, the performance is on an even higher level, especially in the 2nd movement which has the same magic as encountered in the two central movements of Beethoven’s « Fifth » played after the intermission.
However, although having a Hi-Res copy of this recording, it is not possible for us to propose it on this site without the consent of the tape owner.
If a publication ever occurs, it should couple both recordings, since the performances of both symphonies mirror one another.
Weltpresse (Wien) – 2. Oktober 1950