Munch – III – Franck Symphonie en ré mineur BSO
I: Lento-Allegro non troppo – II: Allegretto – III: Allegro non troppo
Charles Munch – Boston Symphony Orchestra
Symphony Hall – March 11, 1957
Source: Bande 2 pistes /2-track Tape: RCA ECS-58
Charles Munch était le chef de l’inspiration spontanée: il y avait beaucoup de différences entre ses interprétations d’une même œuvre. Par contre, la passion qu’il mettait dans ses concerts ne se retrouvait qu’en partie dans ses disques, souvent considérés comme moins satisfaisants.
Sa personnalité le conduisait également à des exagérations enthousiasmantes en concert, mais parfois discutables à l’audition des enregistrements publics. C’est le cas de la Symphonie de Franck, pour laquelle on dispose d’une bande captée en concert le 9 mars 1957, soit deux jours avant l’enregistrement officiel (coffret «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). En public, Munch pousse de manière spectaculaire les contrastes de tempi et de dynamique avec pour résultat paradoxal des minutages beaucoup plus élevés*, alors que l’enregistrement de studio, tout en conservant la patte caractéristique de Munch et son inspiration, serait à choisir de préférence.
L’année 1957 voit chez RCA une amélioration de la prise de son stéréophonique, avec l’utilisation de trois microphones (gauche, droite et centre) et d’une bande magnétique trois pistes. Pour une écoute à deux canaux, les signaux des micro de gauche et de droite sont affectés à chacun des canaux respectifs comme pour une stéréo normale, et le signal du micro central est ajouté aux deux canaux. Cette technique, qui sera également adoptée sous peu par Columbia permet d’améliorer la définition ainsi que la répartition spatiale pour une écoute plus proche du concert. Elle est décrite en détail par Bert Whyte dans sa recension de cette bande ECS-58 dans «Hi-fi & Music Review» de février 1958 (page 91). Pour la lire , cliquer ICI.
*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – Enregistrement RCA: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10
Charles Munch was the conductor for spontaneous inspiration: he would give many different interpretations of a same work. On the other hand, the passion in his concerts was only partly to be found in his commercial discs, often considered as less satisfactory.
His personality led him too to thrilling exaggerations in his concerts, but sometimes objectionable when listening to live recordings. It is the case with Franck’s Symphony, for which we have a concert tape recorded on March 9, 1957, namely two days before the official recording (in Boxset «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). Live, Munch spectacularly pushes to the limit the contrasts of tempi and of dynamics, with the paradoxical result of much higher timings*, whereas the studio recording, while keeping the typical Munch’s touch and inspiration, would be a more obvious choice.
1957 brought an improvement to the RCA stereo recordings, with the use of three microphones (left, right and centre) and of a three-track tape. For two-channel reproduction, the signals of the left and right mikes are fed to the respective left and right channels as in normal stereo, and the signal of the central mike is added to both channels. This technique, which was soon to be used also by Columbia, allows to increase the definition and the spatial spreading for a listening that is closer to the concert. It is described in details by Bert Whyte in his review of this tape ECS-58 in «Hi-fi & Music Review» of February 1958 (page 91). To read it, please click HERE.
*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – RCA Recording: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10
5 réponses sur « Munch – III – Franck Symphonie en ré mineur BSO »
HD/Hi-Res (24 bits/88 KHz):
https://e.pcloud.link/publink/show?code=kZ616LZXMy1pdbiDhfSO3NKprHKuYOMdT1X
Format CD (16 bits/44 KHz):
https://e.pcloud.link/publink/show?code=kZq16LZlSbgdFkdbg428zq8je77dLnn1cDy
Thank you for these reel-to-reel issues!
Another pleasure 🙂 thank You.
Many, many thanks for giving us this great performance in such stunning sound!
Ron
Münch , chef à l’élan musical unique, était avant tout en effet , avec ses irrésistibles débordements, un formidable chef de concert. Ces élans n’étaient jamais gratuits et semblaient faire miroir aux répétitions qui n’étaient pas ce qu’il préférait…
Ce serait néanmoins dommage de négliger ses enregistrements studio (et pas seulement de musique française !) comme en témoigne les somptueuses couleurs du BSO dans cette symphonie cyclique, vrai cheval de bataille de Münch. Un grand merci pour ce transfert.