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Munch – V – Berlioz Debussy Ravel BSO 1965

Charles Munch BSO

Berlioz Benvenuto Cellini, Ouverture Op.23

Debussy: Images n°2 Ibéria (Par les rues et par les chemins – Les parfums de la nuit – Le matin d’un jour de fête)

Ravel: Daphnis et Chloé Suite n°2 (Lever du jour – Pantomime – Danse Générale)

Boston Symphony Hall – February 12, 1965

Source: Bande/Tape 2 pistes 19 cm/s / 2 tracks 7.5 ips

Charles Munch a été le Directeur Musical du Boston Symphony Orchestra (BSO) de 1949 à 1962. Après sa démission, il est revenu chaque saison à Boston comme chef invité, en programmant des essentiellement des œuvres qui étaient au cœur de son répertoire.

C’est le cas pour ce concert de musique française qui comportait également la Quatrième Symphonie d’ Albert Roussel que nous vous avons déjà proposée.

Le présentateur William Pierce nous donne au passage les noms des solistes de l’orchestre que Munch a invités à saluer le public: Hugh Matheny,* hautbois (Berlioz, Debussy), Laurence Thorstenberg*, cor anglais (Debussy) et Doriot Anthony Dwyer, flûte (Ravel).

Munch était dans un grand jour et la prise de son est magnifique. Munchissimo….

* Nouveau membre du BSO à partir de la Saison 1964-1965.

Charles Munch was Music Director of the Boston Symphony Orchestra (BSO) from 1949 to 1962. After his resignation, he returned each season to Boston as a guest conductor, programming primarily works that were central to his repertoire.

This was the case for this concert of French music, which also included Albert Roussel’s Fourth Symphony, which we have previously featured.

Presenter William Pierce gives us the names of the orchestra soloists that Munch invited to acknowledge the applause: Hugh Matheny*, oboe (Berlioz, Debussy), Laurence Thorstenberg*, English horn (Debussy) and Doriot Anthony Dwyer, flute (Ravel).

Munch was on a great day and the sound recording is magnificent. Munchissimo….

* New member of the BSO from the 1964-1965 Season.

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Munch – IV – Berg: Violinkonzert Stern BSO

Berg Violinkonzert – Isaac Stern Charles Munch Boston Symphony Orchestra (BSO)

Boston Symphony Hall – November 6, 1959

Source Bande/Tape:  STEREO 19cm/s 2 pistes /7.5ips 2tracks

En ce qui concerne la musique du XXème siècle, Charles Munch est particulièrement connu comme interprète de Debussy, Dutilleux, Honegger, Martinu, Milhaud, Poulenc, Ravel et Roussel. Mais il a aussi à de rares occasions abordé le répertoire de la musique atonale (par exemple Stravinsky Agon) et plus particulièrement le Concerto pour violon d’Alban Berg dont il a dirigé la première en France avec Louis Krasner et l’Orchestre de la Société Philharmonique de Paris à la Salle Pleyel le 26 novembre 1936:

L’œuvre a été bien reçue par la critique. C’est ainsi que le chef d’orchestre, compositeur et organiste Gustave Bret (1875-1959) écrivait dans L’Intransigeant du 15 décembre 1936: «Le Concerto pour violon et orchestre d’Alban Berg mérite, entre toutes les œuvres nouvelles, une particulière attention. Car, si étrangement hostile que se manifeste au premier contact, et même au second, cette musique, elle garde ce caractère de ne pas être antipathique. Elle révèle tout d’abord la main d’un compositeur qui a une connaissance approfondie de son art. Elle nous heurte par ses fausses notes, ou du moins par ce que, à l’époque actuelle, nous jugeons telles. Mais elle s’illumine de je ne sais quel enthousiasme dont l’expression, encore que pénible et terriblement inquiète, vient jusqu’à nous. Cette œuvre se différencie nettement par là, de tant de productions dont la laideur est la seule originalité et qui dissimulent sous un masque féroce, une indigente simplicité». Le compositeur Jacques Ibert (1890-1962) écrivait quant à lui le 16 décembre 1936 dans Marianne à propos du ‘beau concert’ de Charles Münch: « La musique de Berg n’est pas de celles qui livrent du premier coup leurs secrets. Le langage assez complexe et le système d’écriture du maître viennois demeureront toujours un peu mystérieux pour une oreille non exercée. Néanmoins, on peut admirer dans ce Concerto l’originalité d’un tempérament avant tout lyrique, qui a su échapper à temps à l’influence de Schoenberg, mais qui, cependant, lui doit son orientation première. M. Krasner interpréta cet ouvrage avec une fougue et une habileté technique qui lui valurent un succès très mérité».

A Boston, Munch a redonné l’œuvre à une seule occasion, pour une série de quatre concerts les 6, 7, 8 et 10 novembre 1959 avec Isaac Stern. Fort heureusement, il nous en reste ce superbe enregistrement dans lequel Stern, porté par l’orchestre, donne le meilleur de lui-même.

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As far as 20th century music is concerned, Charles Munch is especially known as a performer of works by Debussy, Dutilleux, Honegger, Martinu, Milhaud, Poulenc, Ravel and Roussel. But he also occasionaly performed atonal music (e.g. Stravinsky Agon) and more particularly Alban Berg’s Violin Concerto, which he premiered in France with Louis Krasner and the ‘Orchestre de la Société Philharmonique de Paris’ at the Salle Pleyel on November 26, 1936:

The work was well received by the critics. Indeed, conductor, composer and organist Gustave Bret (1875-1959) wrote in ‘L’Intransigeant’ on December 15, 1936: «The Concerto for violin and orchestra by Alban Berg deserves, among all the new works, special attention. Because, so strangely hostile this music appears at the first and even at the second contact, it keeps this property of not being antipathetic. It reveals in the first place the hand of a composer who has a deep knowledge of his art. It offends us by its wrong notes, or at least what nowadays we consider as such. But it lights up by I don’t know what enthousiasm whose expression, although painful and terribly anxious, reaches us. In this, this work differs markedly from so many productions whose ugliness is the only originality and hide under a ferocious mask, an indigent simplicity». Composer Jacques Ibert (1890-1962) wrote on December, 16 in ‘Marianne’ about Charles Münch’s ‘beautiful concert’: « The music by Berg is not among those that reveal their secrets at first hearing. The rather complex musical langage and the writing system of the Viennese will always remain somewhat mysterious for an untrained hear. However, one may admire in this Concerto the originality of a temperament above all lyrical, who knew how to escape Schoenberg’s influence in the nick of time, but who however ows him his first trend. M. Krasner performed this work with a passion and a technical skill which earned im a well-deserved success».

In Boston, Munch performed the work on only one occasion, for a series of four concerts on November 6, 7, 8 and 10, 1959 with Isaac Stern. Happily, this superb recording has been preserved, in which Stern, with the support of the orchestra, gives his best.

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Ančerl – II – Smetana Ma Vlast IV – VI (Z českých luhů a hájů, Tábor, Blanik) BSO

Karel Ančerl – Boston Symphony Orchestra (BSO)

Smetana Ma Vlast IV: Z českých luhů a hájů (Des forêts et prairies de BohêmeFrom Bohemia’s fields and woods), V: Tábor, VI: Blanik

Berkshire Festival – Tanglewood Shed August 8, 1969

Source: Bande/Tape  19 cm/s / 7.5 ips

Suite à plusieurs demandes, voici la deuxième partie du concert de 1969 consacré à la première audition intégrale par le BSO du cycle Ma Vlast de Smetana.

Peu après le debut de cette deuxième partie, un violent orage a éclaté sur les monts Berkshire et on peut malheureusement l’entendre à plusieurs reprises sur des durées assez longues, seule l’audition de Tábor restant relativement épargnée.

Le concert n’en a pas moins été un grand succès, comme le montrent les applaudissements et les nombreux rappels à la fin, ainsi que les spectateurs tapant des pieds, qui ajoutent au bruit du tonnerre comme le remarque par un trait d’ humour le présentateur William Pierce.

Further to several requests, here is the second part of the 1969 concert dedicated to the first complete performance by the BSO of Smetana’s cycle Ma Vlast.

Shortly after the beginning of this second part, a violent thunderstorm started over the Berkshires and unfortunately, it can be heard over several rather long stretches of time, only the listening of Tábor remaining relatively spared.

The concert was nevertheless a great success, as shown by the applause and the many recalls at the end, as well as the public foot bumping, described with tongue-in-cheek humor by announcer William Pierce as adding to the thunder.

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Munch – III – Franck Symphonie en ré mineur BSO

I: Lento-Allegro non troppo – II: Allegretto – III: Allegro non troppo

Charles Munch – Boston Symphony Orchestra

Symphony Hall – March 11, 1957

Source: Bande 2 pistes /2-track Tape: RCA ECS-58

Charles Munch était le chef de l’inspiration spontanée: il y avait beaucoup de différences entre ses interprétations d’une même œuvre. Par contre, la passion qu’il mettait dans ses concerts ne se retrouvait qu’en partie dans ses disques, souvent considérés comme moins satisfaisants.

Sa personnalité le conduisait également à des exagérations enthousiasmantes en concert, mais parfois discutables à l’audition des enregistrements publics. C’est le cas de la Symphonie de Franck, pour laquelle on dispose d’une bande captée en concert le 9 mars 1957, soit deux jours avant l’enregistrement officiel (coffret «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). En public, Munch pousse de manière spectaculaire les contrastes de tempi et de dynamique avec pour résultat paradoxal des minutages beaucoup plus élevés*, alors que l’enregistrement de studio, tout en conservant la patte caractéristique de Munch et son inspiration, serait à choisir de préférence.

L’année 1957 voit chez RCA une amélioration de la prise de son stéréophonique, avec l’utilisation de trois microphones (gauche, droite et centre) et d’une bande magnétique trois pistes. Pour une écoute à deux canaux, les signaux des micro de gauche et de droite sont affectés à chacun des canaux respectifs comme pour une stéréo normale, et le signal du micro central est ajouté aux deux canaux. Cette technique, qui sera également adoptée sous peu par Columbia permet d’améliorer la définition ainsi que la répartition spatiale pour une écoute plus proche du concert. Elle est décrite en détail par Bert Whyte dans sa recension  de cette bande ECS-58 dans «Hi-fi & Music Review» de février 1958 (page 91). Pour la lire , cliquer ICI.

*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – Enregistrement RCA: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10

Charles Munch was the conductor for spontaneous inspiration: he would give many different interpretations of a same work. On the other hand, the passion in his concerts was only partly to be found in his commercial discs, often considered as less satisfactory.

His personality led him too to thrilling exaggerations in his concerts, but sometimes objectionable when listening to live recordings. It is the case with Franck’s Symphony, for which we have a concert tape recorded on March 9, 1957, namely two days before the official recording (in Boxset «Charles Munch conducts A Treasury of French Music» 6CD WHRA-6027). Live, Munch spectacularly pushes to the limit the contrasts of tempi and of dynamics, with the paradoxical result of much higher timings*, whereas the studio recording, while keeping the typical Munch’s touch and inspiration, would be a more obvious choice.

1957 brought an improvement to the RCA stereo recordings, with the use of three microphones (left, right and centre) and of a three-track tape. For two-channel reproduction, the signals of the left and right mikes are fed to the respective left and right channels as in normal stereo, and the signal of the central mike is added to both channels. This technique, which was soon to be used also by Columbia, allows to increase the definition and the spatial spreading for a listening that is closer to the concert. It is described in details by Bert Whyte in his review  of this tape ECS-58 in «Hi-fi & Music Review» of February 1958 (page 91). To read it, please click HERE.

*Concert: I: 18’; II: 9’53; III:10’28 – RCA Recording: I: 16’55; II: 9’23; III: 10’10

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Ančerl – I – Gluck Iphigénie en Aulide Ouverture – Dvořák Symphonie n°8 Op.88 Smetana Ma Vlast (Vysehrad, Vltava, Sarka) BSO

Karel Ančerl – Boston Symphony Orchestra (BSO)

Berkshire Festival – Tanglewood Shed

Gluck Iphigénie en Aulide Ouverture – Dvořák Symphonie n°8 Op.88 August 17, 1968

Smetana Ma Vlast (Vysehrad, Vltava, Sarka) August 8, 1969

Source: Bande/Tape  19 cm/s / 7.5 ips

Karel Ančerl n’a dirigé que trois concerts avec le BSO, à chaque fois à Tanglewood au cours du Festival d’été (Berkshire Festival) en 1968, 1969 et 1972.

Le concert du 17 août 1968 devait à l’origine être donné par Charles Munch avec au programme l’intégrale de Roméo et Juliette de Berlioz qu’il avait dirigée à Boston la même année les 19 et 20 janvier:

En 1967, Munch a fondé l’Orchestre de Paris sur la base de l’ancienne Société des Concerts du Conservatoire. Entre le 14 novembre 1967, date du concert inaugural du nouvel orchestre et le 23 mars 1968, il a dirigé 4 programmes dont chacun a été joué à cinq reprises. Des séances d’enregistrement avec l’Orchestre de Paris ont eu lieu du 23 au 28 octobre 1967 (Berlioz, Honegger) et les 8 et 12 janvier 1968 (Brahms), mais aussi avec l’Orchestre National de l’ORTF les 10 et 16 février 1968 (Debussy).

Munch, malade, n’a pu assurer la tournée en URSS de l’Orchestre de Paris du 14 au 29 avril 1968, ni les concerts prévus en juillet au Festival d’Aix-en-Provence, et il a aussi annulé ses prestations du mois d’août avec les orchestres de Boston et de Cleveland.

Il n’est revenu au pupitre de son nouvel orchestre qu’en septembre pour des enregistrements d’œuvres de Ravel (21 septembre – 3 octobre 1968) et trois concerts les 9, 10 et 12 octobre, avant de partir pour la fatale tournée d’octobre-novembre au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Au cours de cette tournée, il donnera son dernier concert à Boston le 23 octobre.

Pour le concert du 17 août 1968 avec le BSO, Ančerl, qui, aux États-Unis, devait initialement diriger seulement deux concerts avec l’Orchestre de Cleveland au tout nouveau Blossom Music Festival (23 & 24 août, avec notamment les trois œuvres programmées à Boston), a quitté une semaine plus tôt que prévu la Tchécoslovaquie, de sorte qu’il a échappé à l’invasion de son pays le 21 août.

Ančerl a été ré-invité l’année suivante à Tanglewood (Berkshire Festival) pour diriger le 8 août 1969 la Première audition intégrale par le BSO du cycle Ma Vlast de Bedřich Smetana:

Avant ce concert, il a dirigé en juillet de nouveau deux concerts (10 & 12 juillet) avec l’Orchestre de Cleveland au Blossom Music Festival, ainsi que trois concerts (21, 22 & 24 juillet) avec l’Orchestre de Philadelphie (Robin Hood Dell). Ensuite, au mois d’août, il a donné neuf concerts d’été (12 – 29 août) avec le New-York Philharmonic.

De son vivant, Ančerl n’a pas été considéré à sa juste valeur par la presse américaine, surtout la presse new-yorkaise qui le considérait comme un chef « compétent et expérimenté », mais un peu réservé. Cependant, ces extraits de ces deux superbes concerts avec le BSO ne sauraient confirmer de telles opinions. Ils montrent une affinité aussi immédiate que profonde entre lui et le BSO, que le contexte dramatique du concert de 1968 semble renforcer.

Malheureusement, la seconde partie du concert triomphal de 1969 est rendue difficilement audible à cause d’un de ces violents orages d’été déjà fréquents en Nouvelle-Angleterre sur les monts Berkshire.

Il est étonnant qu’Ančerl, qui a ainsi assuré la première audition de Ma Vlast par le BSO, n’ait pas été invité pour redonner cette œuvre  à Boston. Mais l’orchestre avait déjà pour projet de la faire diriger et enregistrer en 1971 par Rafael Kubelik dans le cadre de son contrat avec DGG. Et Ančerl, qui, comme annoncé en mars 1968, avait signé un contrat pour devenir le directeur musical de l’Orchestre de Toronto à partir de la saison 1969/70, notamment pour se mettre à distance de démarches en cours à Prague en vue de son remplacement par Kubelik à la tête du Philharmonique Tchèque, a ainsi retrouvé un problème analogue à Boston, mais pour de toutes autres raisons.

La salle dénommée « Tanglewood Shed » (« hangar ») où sont donnés les concerts symphoniques du Berkshire Festival a été construite en 1938 par Eli Saarinen. Il s’agit d’une structure en acier sur piliers, en forme de triangle ayant un côté curviligne, avec des rangs de sièges disposés en arc de cercle (5100 places), et ouverte sur les côtés et sur l’arrière. Elle donne sur une vaste pelouse qui permet de doubler le nombre de spectateurs. La qualité remarquable de son acoustique, que l’on perçoit nettement dans les enregistrements qui ont à la fois de la largeur et de la profondeur, est due à une structure très innovante pour l’époque composée de panneaux réflecteurs placés au dessus de l’orchestre et d’une partie du public, le « Talbot Canopy », installé en 1959 pour remplacer la classique « conque acoustique » qui existait jusque là.

Tanglewood Shed

Munch BSO 1951 Acoustic Shell / Conque Acoustique

 Munch BSO 1959 – « Talbot Canopy »

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Karel Ančerl conducted only three concerts with the BSO, each time in Tanglewood during the summer Festival (Berkshire Festival) in 1968, 1969 and 1972.

The concert of August 17, 1968 was scheduled to be conducted by Charles Munch with a complete performance of Berlioz’s Roméo et Juliette which he already conducted that same year in Boston on January 19 and 20.

In 1967, Munch founded the « Orchestre de Paris » on the basis of the old « Société des Concerts du Conservatoire ». Between Entre November 14, 1967, date of the inaugural concert of the new orchestra and March 23, 1968, he conducted four programs, each of which was performed five times. Recording sessions took place with the « ‘Orchestre de Paris » from October 23 to 28, 1967 (Berlioz, Honegger) and on January 8 and 12, 1968 (Brahms), but also with the « Orchestre National de l’ORTF » on February 10 and 16, 1968 (Debussy).

Munch, who fell ill, was not able to conduct neither during the USSR Tour of the « ‘Orchestre de Paris » from April 14 to 29, 1968, nor the scheduled July concerts at the « Festival d’Aix-en-Provence », and he also cancelled his August concerts with the Boston and the Cleveland orchestras.

It was not until September that he came back to his new orchestra for studio recordings of works by Ravel (September 21 – October 3, 1968) and three concerts in October 9, 10 and 12, before leaving for the valedictory October- November Tour in Canada, USA, and Mexico. Durind this Tour, he conducted his last Boston concert on October 23.

For the August 17, 1968 concert with the  BSO, Ančerl, who, in the US, was initially scheduled to conduct only two concerts  with the Cleveland Orchestra at the newly created Blossom Music Festival (August 23 & 24 with among others the three same works programmed in Boston), left Czechoslovakia one week earlier than scheduled, well before the August 21 invasion of his country.

Ančerl was re-invited the following year () in Tanglewood (Berkshire Festival) to conduct on August 8, 1969 the first complete performance by the BSO of Bedřich Smetana’s Cyle Ma Vlast.

Before this, in July, he conducted again two concerts (July 10 & 12) with the Cleveland Orchestra at the Blossom Music Festival, and also three concerts (July 21, 22 & 24 July) with the Philadelphia Orchestra (Robin Hood Dell). Then, in August, he gave nine summer concerts ( August 12 – 29) with the New-York Philharmonic.

During his lifetime, Ančerl has not been fully recognized by the US critics, especially in New-York where he was rated as a « competent and experienced », but somewhat reserved conductor. However, these excerpts from these two great concerts are likely to challenge such opinions. They show between him and the BSO an affinity both immediate and deep, which the dramatic context of the 1968 concert seems to increase.

Unfortunately, the second half of the 1969 triumphal concert is almost unlistenable due to one of these violent summer thunderstorms that were already quite frequent in New-England over the Berkshires.

It is astonishing that Ančerl, who was in charge of the first performance of Ma Vlast by the BSO, has not been invited to conduct it in Boston. But the orchestra schedule was already to have it performed and recorded in 1971 Rafael Kubelik within the terms of the contract with DGG. And Ančerl, who, as announced in March 1968, signed an agreement to become music director of the Toronto Orchestra from the 1969/70 season, a.o. to free himself from the steps being taken in Prague to replace him by Kubelik as permanent conductor of the Czech Philharmonic Orchestra, thus met a similar problem in Boston, but for quite different reasons.

The venue named « Tanglewood Shed » where the symphony concerts of the Berkshire Festival take place was built in 1938 by Eli Saarinen. It is a metal structure on pillars, shaped as a triangle with a curved side, with seat rows arranged in arc of circle (5100 seats), and open on its sides and on the back on a large lawn to double the number of spectators. Its remarkable acoustic quality, which may be clearly heard on the recordings which have both width and depth, is due to a then very innovative structure comprised of reflective panels above the orchestra and part of the public, the « Talbot Canopy », installed in 1959 to replace the already existing « Acoustic Shell ».