Étiquette : Busch Chamber Players
Concerto n°1 BWV 1041: New York Town Hall – March 26, 1943 (Live) Lukas Foss, piano (continuo)
Concerto n°2 BWV 1042: New York Liederkranz Hall – May 25, 1942 Artur Balsam, piano (continuo)
Concerto for 2 Violins BWV 1043 (Frances Magnes, violin II): New York Liederkranz Hall – April 26 & May 3, 1945
Source: 33t. / LP: CBS Sony 20AC 1878
Ces enregistrements nous permettent de redécouvrir le style inimitable d’ Adolf Busch dans ces concertos.
Dans les mouvements rapides, il fait un abondant usage du staccato, ce qui, combiné avec son l’énergie de son jeu et de sa conduite de l’orchestre, apporte une tension et un rebond rythmique que l’on ne retrouvera à ce point que très longtemps plus tard avec Gidon Kremer, la majeure partie des interprétations, même des plus grands violonistes, s’en tenant à un legato en général bien décevant.
Dans les mouvements lents, son style fait également merveille, comme le rapportait à propos de l’Adagio du Concerto BWV 1042 dans le New York Times du 16 avril 1942 le critique Noel Straus après le concert du 15 avril donné un peu plus d’un mois avant cet enregistrement: « Une présentation plus noble et avec plus d’âme de ce mouvement est difficilement imaginable, ni une plus remarquable pour sa pureté et sa chaleur de son ».
Il est regrettable que Busch n’ait pas eu l’opportunité d’enregistrer en studio le concerto BWV 1041, mais une captation en public réalisée en 1943 au Town Hall de New York a été conservée. Même si elle a été réalisée sur des 78 tours à gravure directe, sa qualité technique est satisfaisante, nonobstant un niveau de distorsion élevé.
Quant aux deux autres enregistrements, ils proviennent de laques 33 tours 40cm, technique que Columbia utilisait systématiquement depuis 1939 pour archiver ses enregistrements, les matrices métalliques pour les disques 78 tours du commerce étant à l’époque gravées à partir de ces laques 33 tours.
Adolf Busch
Frances Magnes
These recordings allow us to rediscover Adolf Busch’s inimitable style in these concertos.
In the fast movements, he makes extensive use of staccato, which, in combination with the energy in his playing and in his conducting, brings a tension and a rhythmic bounce which will not be found again to that extend until much later with Gidon Kremer, most of the performances, even from the greatest violonists, relying on a generally disappointing legato.
In the slow movements, his style works wonders too, as was then observed about the Adagio of the concerto BWV 1042 in the April 16, 1942 issue of the New York Times by music critic Noel Straus after his April 15 concert given a little more than a month before this recording: « A more soulful, noble presentation of this movement is not easily imaginable, or one more remarkable for purity and warmth of tone ».
It is regrettable that Busch didn’t have the opportunity of making a studio recording of concerto BWV 1041, but a live recording made in 1943 at the Town Hall of New York has been preserved. Even if it was made on 78rpm ‘acetates’, its technical quality is satisfactory, notwithstanding a high distortion level.
As to the other two recordings, they are dubbed from 33rpm 16’’ lacquers, a technique which Columbia systematically used since 1939 for the masters of its recordings, the 78rpm metal parts for the commercial 78rpm shellacks being thereafter cut from these 33rpm lacquers.
Town Hall – New York