Étiquette : Edwin Fischer
Edwin Fischer, piano
Wanderer Fantasie D.760 London Studio n°3 Abbey Road 22 & 24 May 1934
Moments Musicaux D.780 London Studio n°3 Abbey Road 18 May 1950
Edwin Fischer – Recital Berlin Beethovensaal 23 October 1933
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Edwin Fischer – BBC National Program 19 November 1933 19.30
Voici un nouveau report à partir d’un des disques (GR-2199) de la série de microsillons EMI-Toshiba publiés au cours des années 1960, dont la qualité musicale reste une référence. Les 78 tours de 1934 sont reportés à partir de pressages vinyl, avec un minimum de traitement. Le report de la bande de 1950 (Moments Musicaux) obéit au même principe de fidélité maximale au son original.
La « Wanderer » de 1934, un des enregistrements les plus impressionnants d’Edwin Fischer, effectué peu après des concerts notamment à Berlin et à Londres, est particulièrement bien captée, et on peut ainsi apprécier toute la fougue de son interprétation, mais aussi la douceur de ses phrasés et de son toucher dans les pianissimi.
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Here is a new transfer from one of the LPs (GR-2199) of the series published by EMI-Toshiba during the 1960’s, of which the musical quality remains unmatched. The 78rpm recorded in 1934 are transferred from vinyl pressings with minimal processing. The transfer of the 1950 tape (Moments Musicaux) obeys the same principle of maximal fidelity to the original sound.
The 1934 « Wanderer », one of Edwin Fischer’s most impressive recordings, made soon after concerts a.o. in Berlin and in London, is remarkably well recorded, which allows to enjoy all the fire of his performance, but also the softness of his phrasings and of his touch in the pianissimi passages.
Les liens de téléchargement sont dans le premier commentaire. The download links are in the first comment.
London Kingsway Hall – 7 & 14 mai 1954
Prod: Walter Jellinek & Alec Robertson – Eng: Douglas Larter
Source: Bande/Tape 19 cm/s / 7.5 ips HTB 402
Ci-dessus: Fischer – Orchestre de Chambre de Lausanne (1948)
Entre les 3 et 20 mai 1954, Edwin Fischer a fait à Londres une importante série d’enregistrements, dont trois Concertos (Mozart Concerto n°20 K466, Beethoven Concertos n° 3 & 4). Seul, le Concerto n°3 Op. 37 a été publié sur bande (2 pistes 19cm/s, réf HTB 402). Il est également le seul de ses enregistrements londoniens à avoir été réalisé à Kingsway Hall, tous les autres ayant été captés dans les studios d’Abbey Road.
Fischer dirigeait habituellement du clavier les Concertos de Bach et de Mozart. C’était également le cas pour les Concertos n° 1 à 4 de Beethoven. Cette pratique n’était pas du tout systématique. En voici quelques exemples concernant le Concerto n°3. Il le dirigea avec son Orchestre de Chambre le 25 mars 1938 à Berlin, mais également à Paris au Théâtre des Champs-Élysées le 19 octobre 1953 à l’occasion d’une intégrale des Concertos avec piano de Beethoven (y compris le Triple Concerto) avec l’Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (14 et 19 octobre 1953). Seul le Concerto n°5 était dirigé par un chef (Georges Tzipine). Par contre, ce même Concerto n° 3 était dirigé par Herbert von Karajan lors du concert donné le 10 août 1949 au Festival de Lucerne et par Alberto Erede à la RAI de Turin le 3 mars 1950.
Il n’est donc pas surprenant que Fischer soit mentionné comme chef pour cette prestation de studio avec le Philharmonia. Cependant, dans sa discographie, Roger Smithson apporte le commentaire suivant: « Toutes les éditions des Concertos 3 et 4 mentionnent Fischer comme étant le chef, jusqu’à RLS2900013 (1984) qui indique – sans explication – que Manoug Parikian, le « leader » du Philharmonia, »dirigeait » les exécutions. Les archives d’EMI confirment qu’il a été engagé comme chef d’orchestre pour les séances d’enregistrement. Cependant, les éditions ultérieures en CD d’EMI continuent de mentionner Fischer en tant que chef. Gerald Kingsley, élève de Fischer présent lors de l’enregistrement du Concerto n°4, confirme que Fischer a dirigé l’œuvre d’un bout à l’autre depuis le piano. J’ai posé la question à Manoug Parikian peu avant son décès survenu en 1987, mais il ne se souvenait pas de ces séances et ses agendas n’ont pas permis d’apporter une clarification ».
Berlin Philharmonie 25 mars 1938
Théâtre des Champs-Elysées – 19 octobre 1953
Between May 3 and 20, 1954, Edwin Fischer made in London an important series of recordings, among them three Concertos (Mozart Concerto n°20 K466, Beethoven Concertos n° 3 & 4). Only the Concerto n°3 Op. 37 has been published on tape (2 tracks 7.5 ips, ref HTB 402). It is also the only one of his London recordings to have been made in Kingsway Hall, whereas all the other ones have been recorded in the Abbey Road studios.
Fischer usually conducted the Bach and Mozart Concertos from the keyboard. It was also the case for Beethoven’s Concertos n° 1 to 4. This was not by far systematic. For example, as far as Concerto n°3 is concerned, he conducted it with his Chamber Orchestra on March 25, 1938 in Berlin, but also in Paris at the « Théâtre des Champs-Élysées » October, 19 1953 as part of a complete performance of all of the Beethoven piano Concertos (including the Triple Concerto) with the « Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire » (October, 14 and 19 1953). Only the Concerto n°5 involved a conductor (Georges Tzipine). On the other hand, this same Concerto n° 3 was conducted by Herbert von Karajan during the concert given on August 10, 1949 at the Lucerne Festival and by Alberto Erede at the RAI Torino on March 3, 1950.
It is thus not surprising to see Fischer mentioned as conducting this studio performance with the Philharmonia. However, in his discography, Roger Smithson brings the following comment: “All issues of the Beethoven Concertos 3 and 4 identified Fischer as the conductor until RLS2900013 in 1984, which stated – without explanation – that Manoug Parikian, the leader of the Philharmonia, “directed” the performances. EMI archive documentation confirms that he was engaged as the conductor for the sessions. However, subsequent EMI CD issues credit Fischer as conductor. Fischer’s student Gerald Kingsley, who was present at the recording of Concerto no 4, states that Fischer conducted this work from the keyboard throughout. I asked Manoug Parikian for his comments not long before his death in 1987, but he could not recall these sessions and his diaries provided no clarification.”
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